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Vous connaissez le hockey sur gazon grâce aux nombreux exploits de nos Red Lions, notre équipe nationale, mais connaissez-vous le hockey subaquatique ? Crée en 1954 en Angleterre, la discipline reste encore fort méconnue du grand public. Le principe est simple : deux équipes s’affrontent dans le fond d’une piscine. Les joueurs, en apnée, doivent à l’aide d’une petite cross, marquer des buts à l’adversaire.
Son côté original attire les curieux et son engagement physique séduit les sportifs. "Je cherchais un sport dans l'eau et j'ai trouvé ce sport sur internet, et ça m'a plu", explique un adepte de la discipline. "C'est le sport le plus physique que je connaisse, car on est tout le temps poussé des deux côtés".
Si les dimensions et la profondeur de la piscine peuvent varier, le principe du jeu reste simple : chaque équipe est composée de 6 joueurs dans l’eau et de 4 remplaçants. Le match se dispute sur deux mi-temps de 15 minutes.
Le but : pousser le palet dans une rigole immergée, longue de 3 mètres. Outre des palmes, chaque joueur doit porter un équipement adapté à la discipline : une crosse de couleur d'environ 30 centimètres ainsi qu'un bonnet de couleur également et un tuba. Ici pas de bouteilles de plongée pour aller sous l’eau, seul l’apnée est autorisée.
Des règles et des tactiques
Comme pour chaque sport d’équipe, une tactique collective est mise en place par un entraineur. Alors sous l’eau, chacun a sa manière pour se manifester vis-à-vis de ses équipiers. "On connait un peu l'apnée de chacun, les habitudes de chacun et on sait où attendre l'autre ou où aller se placer pour récupérer le palet", explique une adepte.
Deux arbitres sont présents pour faire respecter les règles. Les fautes d’obstruction ou toucher le palet avec une partie de son corps sont sanctionnés. Au final, ce hockey subaquatique reste un sport comme un autre avec ses exigences physiques et ses conseils pour garder la condition.
"Dans l'eau, on a tendance à plus facilement se déshydrater et en plus, paradoxalement, on a moins la sensation de soif, mais il faut beaucoup boire, pour éviter les crampes notamment", explique Xavier Gilbert, entraineur de l'équipe de hockey subaquatique de l'Ecole de plongée d'Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Crée en 1996, le championnat belge compte 9 clubs et 166 joueurs affiliés et notre pays possède aussi une équipe nationale. Malgré un manque de piscine, le hockey subaquatique affiche ses ambitions : élever son niveau de jeu mais surtout garder le plaisir de se retrouver et de jouer ensemble.
du n'importe quoi !!!! dément .....
Guy Paquay