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"C'est de la ségrégation animale !": Liliane voulait prendre l'avion avec son petit chien, la situation se complique rapidement

"Voyager avec un petit chien, c’est devenu mission impossible”, explique Liliane (prénom d'emprunt), qui a appuyé sur le bouton orange Alertez-nous pour nous faire part de son histoire. Cette dame, qui souhaitait prendre des vacances en Sicile avec son chien, a vécu un véritable périple pour pouvoir réserver ces billets. Pour cause, les compagnies low-costs refusent la présence d’un animal et les compagnies nationales demandent des prix “vraiment très élevés”. 

Il s’agit là d’un fait de ségrégation animale”, dénonce-t-elle. “Pour aller de Bruxelles à Palerme en Sicile, un opérateur low-cost vous demandera entre 120 € et 200 €. Pour un adulte avec un petit bagage à main, c’est un tout à fait correct. Mais cette compagnie n’accepte pas d’animal sur ses vols même s’ils sont très petits et très bien élevés. Vous êtes donc obligé de vous rabattre sur des compagnies nationales et vous commencez par aller en agence et là, on vous signale que vous devez d’abord acheter votre billet très cher, 400 € minimum, et ensuite, il faut faire la demande pour le chien et s’il n’est pas admis, vous perdez votre argent !”.  

L’histoire ne se termine pas là pour Liliane, qui en aura vraiment vu de toutes les couleurs. Elle décide finalement de joindre des compagnies aériennes par téléphone, en espérant avoir des renseignements plus clairs sur la possibilité d’emmener son animal, ainsi que pour les prix. 

Quand, après des heures de recherches, vous trouvez un numéro belge de ladite compagnie, il va vous falloir vous armer de patience : 45 ou 50 minutes minimum d’attente. Quand finalement vous avez un opérateur, celui-ci vous pose 3.000 questions avant de vous donner une réponse satisfaisante. La conversation dure, un temps infini et puis à ce moment-là, l’opérateur vous annonce sans sourciller que le prix du voyage est de 600 €, hors frais de gestion du petit chien. Finalement, je n’ai jamais eu la réponse pour le prix du chien”, souligne-t-elle. 

Qu’en est-il chez nous ? 

La présence acceptée ou non de chien à bord des avions dépend, en effet, de la compagnie aérienne que vous choisissez. Comme l’a expliqué Liliane, les compagnies “low-costs” refusent en général la présence de nos amis les bêtes. Sur son site internet, la compagnie irlandaise Ryanair le stipule clairement : “Malheureusement, Ryanair ne transporte pas d'animaux sur nos vols, à l'exception des chien-guides et d’assistance sur certains itinéraires”. 

Nous nous sommes donc tournés vers les compagnies nationales en contactant Brussels Airlines qui a indiqué ceci: “Les chiens et chats peuvent accompagner leur maître en cabine à condition de peser moins de 8 kilos”, précise Joëlle Neeb, responsable des relations médias de la compagnie. “Au-delà de 8 kilos, les animaux devront passer en soute, à l’exception des chiens d’assistance, bien entendu”. 

En ce qui concerne les tarifs, la compagnie belge propose un tableau bien précis afin de ne pas trop s’y perdre :

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Cependant, une race de chien fait figure d’exception notable. En effet, ceux ayant un nez plat sont interdits de vols sur Brussels Airlines.  “Les races de chats et de chiens à nez plat ont des voies respiratoires anatomiquement limitées”, précise la compagnie. “Ils sont particulièrement sensibles aux températures et au stress du transport, ce qui veut dire qu’ils pourraient souffrir de graves problèmes respiratoires ou même mourir durant le vol”. 

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Même son de cloche à la concurrence 

De son côté, Tui a les mêmes règles bien strictes à propos de la présence des animaux dans ses avions. Comme chez Brussels Airlines, pour les chiens et chats de 8 kg maximum, un supplément de 50 euros doit être payé, par trajet et par animal en cabine. 

En ce qui concerne les chats et les chiens de plus de 8 kg, ils sont admis dans le compartiment à bagages de l’avion, en soute, avec un supplément de 80 euros à payer. Il y a cependant quelques conditions à remplir.  

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Attention cependant, pour les vols en destination du Sénégal, du Cap-Vert et la Gambie, les chiens et chats ne sont pas acceptés. 

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Commentaires

4 commentaires

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  • "ségrégation animale" Débile comme critique.

    Thierry Frayer
     Répondre
  • Cheh

    e60adf047dc1422a82c1068a2e8f0422
     Répondre
  • tes pas contente, prend le train...

    Lionel Bartholome
     Répondre
  • Ce serait tellement plus simple si les compagnies était claires dans leur descriptif au lieu d'être évasives. "Pas d'animaux en cabine" et le tour est joué. Je n'ai encore jamais vu un clébard voler au travers de la cabine en cas de trou d'air, mais je n'ai aucune envie de voir mon voisin se faire casser la nuque par ce genre de projectile. Pas plus que je n'ai envie de perdre mon bras en vol parce que toutou à la trouille.

    Jean Valjean
     Répondre