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La basketteuse Marjorie Carpréaux vise une place sur le podium pour les Belgian Cats aux JO de Tokyo

C'est la plus importante délégation depuis les Jeux d'Helsinki en 1952, la Team Belgium enverra 122 athlètes au Japon pour les JO de Tokyo. Parmi eux, il y a Marjorie Carpréaux, 33 ans, originaire de Boussu et qui sera en compétition au sein de l'équipe de basket.

La Team Belgium comptera 67 hommes et 55 femmes (+ 8 réserves) aux JO de Tokyo, dans 25 sports différents, dont trois d'équipe. Il y aura aussi cinq équipes mixtes. Ces JO se dérouleront à huis clos du 23 juillet au 8 août. Il s'agit de la 27e participation de la Belgique. En 2016, aux Jeux de Rio, la Team Belgium comptait 104 athlètes. La Belgique avait ramené six médailles, dont deux en or.

Quelques jeunes vont participer à leurs premiers jeux olympiques. Nous avons rencontré quatre d'entre eux, Elise Vandereslt (1500m), Eliott Crestan (800m), Anna Van Bellighen (haltérophilie) et Marjorie Carpréaux (Belgian Cats-Basket).

À 33 ans, Marjorie a conscience qu'il s'agit de la première et sans doute seule opportunité pour elle de remporter une médaille aux JO. "Je suis bien dans mon corps et dans ma tête mais dans 4 ans je serai plus vieille... Ce sera la seule fois où je ferai les JO", estime-t-elle. Mais avec une carrière professionnelle déjà bien remplie, participer à cette compétition constitue une forme d'aboutissement. "C'est vraiment la cerise sur le gâteau ! Tu ne peux pas aller plus loin que ça", se réjouit-elle.

On va vraiment donner tout ce qu'on pourra

Et elle veut performer. "On ne vient vraiment pas là pour juste figurer. On vient vraiment chercher de bons résultats", confie-t-elle. La meneuse vise haut : "Une place sur le podium", rien de moins. "On va vraiment donner tout ce qu'on pourra", lance-t-elle. Avec des équipes fortes comme celle de l'Australie ou des États-Unis, c'est un objectif ambitieux, mais c'est dans son caractère. Elle estime les chances de réussite à "6/10".

Son seul regret : ne pas pouvoir jouer devant des salles remplies de supporters à Tokyo. "J'ai vraiment besoin du public. C'est un échange. Cela nous transporte", confie-t-elle. Si les stades seront vides, Marjorie et ses coéquipières ont tout de même l'intention de soutenir les autres athlètes belges. Au sein de la délégation belge, "il y aura beaucoup d'échanges", anticipe-t-elle.

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