Partager:
L'enquête menée par l'Unité pour l'intégrité de l'athlétisme (AIU) a abouti à la conclusion que le marathonien kenyan Titus Ekiru, 31 ans, avait commis pas moins de quatre infractions liées au dopage, deux concernant l'usage de substances interdites et deux autres de falsification de contrôles antidopage. Il risque dix années de suspension devant le tribunal disciplinaire qui doit statuer.
Les deux contrôles positifs ont été constatés après ses victoires dans les marathons de Milan le 16 mai 2021 en 2h02:57 (acétonide de triamcinolone) et d'Abou Dhabi le 26 novembre 2021(pethidine) en 2h06:13. A chaque fois, Ekiru a justifié l'utilisation de ces produits pour raisons médicales. L'enquête - qui a pu être menée avec l'aide de plusieurs autorités kenyanes - a démontré qu'il n'en était rien.