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Les JO d'hiver approchent: voici les athlètes belges qui peuvent rêver d'une médaille

Le patineur de vitesse Bart Swings est la meilleure chance de médaille belge aux Jeux Olympiques d'hiver de Pékin qui débutent le vendredi 4 février. Il y a quatre ans, il avait remporté la médaille d'argent dans la nouvelle épreuve de la mass start (départ groupé) à Pyeongchang, en Corée du Sud. Il avait également obtenu un diplôme olympique (une place dans le top 8) dans le 1.500 m (6e), le 5.000 m (6e) et le 10.000 m (8e).

Dans la mass start, qui figure pour la deuxième fois au programme olympique, Swings est l'un des favoris. La star du Team Belgium a récemment enlevé le titre de champion d'Europe dans son épreuve favorite à Heerenveen. À Pékin, le Louvaniste devra cette fois compter sur les présences du champion du monde américain Joey Mantia et du champion olympique de 2018 le Sud-coréen Lee Seung-Hoon, entre autres. Swings avait déjà participé aux JO de Sotchi en 2014. Il s'y était classé quatrième du 5.000 m et cinquième du 10.000 m.

À Pékin, il participera aux 1.500 m, 5.000 m, 10.000 m et à la mass start (départ groupé). En patinage de vitesse, Mathias Vosté (1.000 m, 1.500 m) et Sandrine Tas (500 m, 1.000 m, 1.500 m, mass start) représentent également les couleurs belges. Vosté participe à ses deuxièmes Jeux Olympiques d'hiver après Pyeongchang. Tas, comme Swings, a un palmarès impressionnant en roller et n'a participé à sa première course de Coupe du monde de patinage de vitesse qu'il y a deux ans.

La patineuse artistique Loena Hendrickx a été la première à obtenir un billet olympique grâce à son impressionnante cinquième place aux Championnats du monde de Stockholm en mars 2021. La patineuse d'Arendonk, qui avait terminé 16e à Pyeongchang, a désormais franchi un pas vers le sommet mondial absolu. En novembre, elle a décroché le bronze à Turin devenant la première Belge sur le podium d'un Grand Prix. Lors des derniers Championnats d'Europe de Tallinn, elle a terminé à la quatrième place, derrière trois Russes. Le frère et la sœur Stijn et Hanne Desmet concourront en shorttrack, le patinage de vitesse sur piste courte, dans les épreuves de 500 m, 1.000 m et 1.500 m. Stijn Desmet a récemment lutté contre une grave infection bactérienne à la jambe gauche. Hanne Desmet, vice-championne du monde sur 1.000 m, souffre toujours d'un souci d'équilibre après une commotion cérébrale.

En skeleton, Kim Meylemans, comme Bart Swings et Loena Hendrickx, devrait obtenir un diplôme olympique. Celle qui a terminé 14e à Pyeongchang en 2018, a été infectée par le coronavirus aux alentours du Nouvel An. Cela a mis un terme brutal à son excellente saison de Coupe du monde, couronnée par une troisième place lors de la manche d'ouverture à Innsbruck. En octobre, Meylemans a impressionné lors de l'épreuve-test qui inaugurait la piste olympique près de Pékin. Elle s'y était montrée la plus rapide dans la deuxième manche.

Les bobeuses An Vannieuwenhuyse et Sara Aerts ont assuré une nouvelle présence des Belgian Bullets aux Jeux, même si elles ont dû se battre pour obtenir leur ticket olympique après un début de saison médiocre. Aux Jeux de 2018, Vannieuwenhuyse avait mené son bob à la 12e place, avec Sophie Vercruyssen. À Pékin, elle veut faire mieux en compagnie de la freineuse Sara Aerts, qui a fêté son 38e anniversaire mardi et qui disputera sa dernière course en bobsleigh à Pékin. À Pyeongchang, l'ancienne championne de l'heptathlon en athlétisme avait terminé 11e avec Elfje Willemsen.

En ski alpin, Armand Marchant est le plus grand atout de l'équipe de Belgique. Le spécialiste du slalom était absent des Jeux de 2018 à Pyeongchang après avoir été gravement blessé à la jambe gauche lors d'un terrible accident un an plus tôt. Aux championnats du monde de Cortina d'Ampezzo, Marchant avait fini 10e du slalom au début de l'année dernière. Au niveau de la Coupe du monde, il a terminé deux fois dans le top 8. À Pékin, il dispute, outre le slalom, le slalom géant et le super-G. Sam Maes, dont les performances sont inférieures aux attentes cette saison, et Dries Van den Broecke participeront tous deux au slalom et au slalom géant.

Evy Poppe est la seule représentante belge en snowboard. Jeune talent de 17 ans, elle a été sélectionnée sur la base de critères internes de la fédération de snowboard, par rapport à Loranne Smans, qui avait obtenu une place de quota pour la Belgique grâce à sa 13e place au classement olympique. Mécontente Smans s'était tournée en vain vers la justice pour contester la sélection de Poppe. Poppe avait remporté l'épreuve de slopestyle aux Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2020. L'année dernière, elle a remporté l'or en slopestyle et le bronze en big air aux championnats du monde juniors. Elle participera à ces deux épreuves en Chine. Avec cinq athlètes, le biathlon est le sport le mieux représenté au sein du Team Belgium.

Florent Claude, Thierry Langer, Tom Lahaye-Goffart et César Beauvais concourent à la fois individuellement et dans le relais par équipe. Claude, qui était déjà à Pyeongchang, est ambitieux et vise un diplôme olympique près de Pékin. Langer, qui a concouru en ski de fond en 2018, a eu une préparation perturbée en raison d'une fracture du pied. Avec Lotte Lie, la Belgique dispose pour la première fois d'une biathlète aux Jeux. Enfin, Thibaut de Marre concourra pour la Belgique en ski de fond.

Il serait très satisfait d'une place dans le top 30. À Pékin, le Comité Olympique et Interfédéral Belge (CIOB) visait initialement la plus grande délégation de tous les temps aux Jeux d'hiver, mais en raison notamment de la non-qualification des deux relais de shorttrack et de la blessure du snowboarder Seppe Smits, le Team Belgium comptera 19 athlètes, trois de moins qu'il y a quatre ans. En 2018 à Pyeongchang, la Belgique avait envoyé 22 athlètes, la plus grande délégation depuis 1936. Cette année-là, 27 athlètes belges étaient présents à Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne, la plus grande sélection belge aux Jeux Olympiques d'hiver à ce jour.

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