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XV de France: le Conseil d'Etat rejette la requête de la Ligue contre la Fédération

Le Conseil d’État a rejeté vendredi la requête en référé de la Ligue nationale de rugby (LNR), qui contestait la décision de la Fédération (FFR) d'organiser six matches à l'automne pour le XV de France.

Les clubs du Top 14, employeurs des internationaux français, s'étaient dit prêts à aller jusqu'à cinq rencontres pour la sélection, qui dispute habituellement trois tests en novembre. World Rugby a exceptionnellement élargi fin juillet la fenêtre internationale d'automne afin de rattraper les matches annulés ou reportés en raison de la pandémie de Covid-19.

Comme voulu par le président de la FFR nouvellement réélu Bernard Laporte et le sélectionneur Fabien Galthié, les Bleus devraient donc pouvoir affronter le Pays de Galles en amical (24 octobre), match de préparation pour la "finale" reportée du Tournoi des six nations face à l'Irlande (31 octobre), avant de se lancer dans la Coupe d'automne des nations, compétition créée pour l'occasion avec les Fidji (15 novembre), l'Ecosse (22) et l'Italie (28) au menu, avant un dernier match de classement (5 décembre).

La FFR n'a pas tardé à réagir, se réjouissant d'une décision "dans l'intérêt du rugby français". "Cette décision permettra à l'encadrement du XV de France Masculin de bénéficier des joueurs internationaux conformément à la période internationale du 19 octobre au 5 décembre, telle qu'elle a été définie par la règle 9 de World Rugby", écrit la Fédération dans un communiqué.

La LNR, qui demandait au juge des référés de se prononcer contre l'extension de la période de mise à disposition des joueurs et la modification du calendrier de l'équipe de France, décidées "unilatéralement", n'a pas toutefois été désavouée quant au caractère obligatoire d'une renégociation de la convention, datant de 2018, sur la mise à disposition des joueurs.

"Une modification des dispositions pertinentes de la convention (...) est, contrairement à ce que soutient la Fédération dans le dernier état de ses écritures, nécessaire", écrit le juge des référés.

"Seule une modification des dispositions pertinentes de la convention permettrait d'atteindre ce résultat", à savoir l'extension de la fenêtre de trois à sept semaines, estime le Conseil d'Etat.

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