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L'Australien Michael Matthews est passé à quelques centimètres de remporter Milan-Sanremo, samedi, mais il a finalement dû s'incliner face à Jasper Philipsen. Matthews n'avait cependant pas de regrets au micro des organisateurs, et il s'est dit "très fier de sa performance".
"J'ai tout bien fait, et je me suis bien placé dans le final", a précisé le polyvalent australien, 2e de la Primavera. "L'équipe a fait du bon travail, dans la mesure du possible avec tous les changements de dernière minute dus aux maladies et blessures. Au final, c'était à moi d'obtenir un résultat, que l'on ait une équipe au complet ou pas."
Battu de justesse par Philipsen, Matthews était "très heureux du résultat", mais il devra digérer une défaite étriquée. "Être aussi proche de la victoire, c'est difficile à accepter pour le moment, mais j'en serai sûrement fier demain matin." D'autant plus qu'un incident technique a perturbé son sprint. "J'ai perdu mes lunettes à 50 mètres de l'arrivée, ce qui m'a fait manquer quelques coups de pédale. C'est à ce moment-là que Jasper Philipsen est passé", a expliqué le coureur de la Jayco AlUla.
Sur le podium, les échanges étaient chaleureux entre Matthews, Philipsen et Tadej Pogacar, qui a fini 3e. Le Slovène et Matthews sont bons amis à la ville. "Tadej est un grand champion, si jeune mais qui garde les pieds sur terre. Avec ce qu'il a accompli, son plus bel accomplissement est de rester lui-même. C'est ce que j'apprécie tant chez lui", a loué l'Australien.
Les deux adversaires dans le peloton ont même fait la route en voiture ensemble vers Milan. "Nous plaisantions et nous charriions. Cela a un peu enlevé de pression, et nous pouvons toujours nous battre l'un contre l'autre en passant un très bon moment", a-t-il conclu.
