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"Je suis particulièrement heureuse pour elle", explique Dominique Monami. "Elle a joué le match parfait face à une adversaire qui était, sur papier, nettement meilleure qu'elle. Elle a évolué sans complexe, libérée. À la grosse différence de son match précédent. Après l'avoir vue jouer de manière très solide lors de son premier tour, je me suis dit qu'elle pouvait faire quelque chose de grand ici. Maintenant, arriver en demi-finales, c'est forcément une surprise. Mais une surprise très agréable".
Dominique Monami, qui avait elle-même atteint les quarts de finale à l'Open d'Australie en 1997, ne pourra pas assister à la demi-finale d'Elise Mertens, jeudi, car elle sera sur le chemin du retour vers la Belgique. Mais elle donne une bonne chance à la native de Louvain de poursuivre sa belle aventure, quel que soit l'adversaire. "J'espère que Wozniacki va gagner, et qu'Elise puisse ainsi aller en finale. Wozniacki n'a pas un coup qui fait mal, mais un jeu en cadence qui convient bien à Elise. Suarez Navarro pratique un tennis plus varié, ce qui pourrait rendre la tâche plus compliquée, mais elle peut également la battre. Oui, on peut se mettre à rêver. Quand on arrive en demi-finales, c'est la forme du jour qui compte. Et Elise ne fait aucun complexe mentalement face aux meilleures joueuses mondiales", conclut Dominique Monami.
