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Le nouveau craquage de Benoît Paire à Monte-Carlo: "Rien à branler, j'ai pris 12.000 euros" (vidéo)

Banoît Paire s'est incliné, dimanche, au premier tour du tournoi sur terre battue de Monte-Carlo. Et le Français n'a pas caché son amertume de devoir jouer devant des tribunes vides.

C'est encore et toujours la même chose avec Benoît Paire: sorti au premier tour du Masters de Monte-Carlo, le Français nous a encore gratifié de propos d'une rare franchise.

Loin d'être abattu, Paire n'a pas caché son bonheur de rentrer chez lui après s'être déplacé sur le tournoi. "J’en ai rien à branler. J’ai un double encore et après je me casse chez moi", a d'abord lâché le joueur tricolore. "Sur le match ça se voit, je ne dis rien. Le tennis ne m’apporte plus rien d’heureux. Se retrouver ici c’est d’une tristesse absolue alors que d’habitude c’est le meilleur tournoi du monde… Donc, franchement, rien à foutre".

Benoît Paire a encore une fois condamné l'organisation de ces tournois à huis-clos. Visiblement, cela l'empêche de vivre le tennis comme il aimerait le vivre. "Que je gagne ou que je perde, j’en ai rien à cirer, ça me passe à des années lumières. Gagner ou perdre dans des conditions pareilles, je m’en fous. Je n’ai plus l’étincelle. Je perds, tant mieux je rentre chez moi. Je gagne, et je me dis qu’il y a deux jours de plus et qu’après je vais perdre… Franchement, vraiment rien à cirer. J’ai pris 12.000 euros pour être à l’hôtel tranquille, après je rentre chez moi".

Le Français semble en réalité avoir du mal avec la période actuelle et ne compte pas s'en cacher. "J’ai aucune magie à retrouver. J’ai rien à retrouver, franchement. Pour les rats morts du tennis, c’est sûr que c’est génial de venir jouer ici, c’est comme s’ils s’entraînaient. Mais si tu as connu un petit peu le circuit, et si tu connais Monte-Carlo, quand tu arrives et que tu vois comment c’est, franchement tu as envie de te jeter. Alors on va dire oui, c’est comme la vie normale. Et ben très bien, moi je trouve que la vie normale elle est à chier en ce moment et le circuit est à chier pareil. Tout est pour l’instant à chier. Le seul moment de bonheur c’est quand je suis chez moi, que je ne mets pas mon masque, que j’en ai rien à foutre du covid".

Encore un grand numéro de Benoît Paire...

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