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INEOS Grenadiers présente cependant encore de belles ambitions autour d'Egan Bernal, même si le Colombien, vainqueur du Tour de France en 2019, a été tracassé par quelques problèmes de dos l'an dernier. En ce début de saison, Bernal a terminé 2e du Trofeo Laigueglia et 3e des Strade Bianche achevant aussi Tirreno-Adriatico à la 4e place.
Autre nom cité parmi les prétendants, le Britannique Simon Yates (BikeExchange), vainqueur de trois étapes du Tour d'Italie 2018. Il l'était déjà pour la dernière édition en octobre, mais un test positif au coronavirus l'a écarté des prétendants peu avant la mi-course. Il a démontré sa bonne forme au Tour des Alpes (2.Pro) dont il est sorti vainqueur le 23 avril à l'issue des cinq difficiles étapes au programme.
Mikel Landa n'a pas fait mystère de ses ambitions. Le Giro, c'est son principal objectif cette saison. L'Espagnol de la formation Bahrain Victorious, 31 ans, a déjà dans sa sacoche trois étapes du Giro (2016, 2017, 2019) à son palmarès finissant les éditions 2015 à la 3e place et 2019 à la 4e place. Huitième du Tour du Pays basque, il s'est offert un stage en altitude et se dit en parfaite condition lui qui a terminé 3e de Tirreno-Adriatico.
Deuxième l'an dernier, l'Australien Jai Hindley (Team DSM) n'a pas encore démontré grand-chose en ce début de saison n'arrivant pas au bout du Tour de Catalogne ni du Tour des Alpes. DSM pourrait dès lors se rabattre sur le Français Romain Bardet, 8e de Tirreno et 9e du Tour des Alpes.
Un autre Britannique, Hugh Carthy (EF Education - Nippo) est cité aussi parmi les outsiders lui qui fut 3e du Tour d'Espagne l'an dernier et 11e du Giro en 2019. D'aucun aurait aimé pointer Remco Evenpoel pour une bonne place le 30 mai à Milan en clôture de ce Giro, mais c'est mettre beaucoup de pression sur le jeune prodige de Deceuninck-Quick, 21 ans, qui reprendra seulement la compétition après neuf mois sur la touche et une rééducation compliquée après sa chute au Tour de Lombardie le 15 août dernier.
