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"C'était une courte étape, mais plutôt difficile", a déclaré Van Avermaet à l'arrivée. "Nous avons essayé de contrôler la course avec l'équipe et ça a bien marché. J'ai bien résisté à cette séquence de trois petites ascensions, comme les autres années. Je connaissais bien cette étape et je savais à quoi m'attendre. Quand Vincenzo Nibali a accéléré, il restait encore un kilomètre d'escalade et j'ai sauté dans sa roue. J'avais toujours Nicolas Roche avec moi et il imprimait la rythme pour que d'autres gars rapides comme Alexander Kristoff (vainqueur de l'étape l'année dernière, ndlr) ne reviennent pas. Au sprint, nous étions un petit groupe, quelque 25 coureurs et j'avais une chance de l'emporter."
Il a cependant commis une petite faute dans ce sprint. "Alberto Bettiol et moi nous sommes perdus et je n'ai pas pu faire un bon sprint. C'était un peu bête. Nous avons sprinté à deux l'un à côté de l'autre. Il a terminé troisième et moi quatrième. Si je pouvais recommencer mon sprint, je me retrouverais un peu plus près. J'aurais pu surprendre les gars d'Astana (avec le vainqueur Magnus Cort Nielsen). C'est nouveau pour lui aussi, il est nouveau dans l'équipe et il doit encore apprendre comment lancer un sprint. Ce rôle nécessite encore un apprentissage et ce n'est pas encore parfait. J'ai une victoire en poche et c'est la chose la plus importante. Le Tour d'Oman a réussi pour moi."
Greg Van Avermaet est toujours leader, mais ne pense pas au classement final. "L'ascension vers Green Mountain est trop difficile pour moi. Ce sera juste un bon test, mais je n'ai pas l'ambition de garder le maillot."
Samedi, le peloton affrontera l'étape la plus difficile de Sama'il à Jabal Al Akhdhar (152 km), avec pour finir une ascension de 5,7 km à 10,5% de moyenne. Le Tour d'Oman se termine dimanche.
