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Liège-Bastogne-Liège: Bardet estime qu'il lui "manque quelque chose"

Liège-Bastogne-Liège est sa classique préférée mais Romain Bardet (AG2R La Mondiale), qui s'est toujours classé dans les 13 premiers lors de ses cinq premières participations, court toujours après la victoire et même le podium dans une course où, de son propre aveu, il lui "manque quelque chose".

QUESTION: Avez-vous été rassuré par la Flèche Wallonne (9e) ?

REPONSE: "Oui, si besoin était (sourire) J'ai mes repères en amont de Liège-Bastogne-Liège. La Flèche n'est pas un point de passage obligé mais l'occasion de s'imprégner aussi des routes, de monter La Redoute. J'étais content des sensations. Tout est en place, il n'y a plus qu'à espérer avoir les mêmes jambes que mercredi... et un peu de réussite."

Q: Etes-vous inspiré par l'initiative de Vincenzo Nibali qui est passé à l'attaque dans la Flèche Wallonne ?

R: "Sur Liège, ça a davantage de chances de réussir que sur la Flèche. On sait que la Flèche est souvent une course de côte et cela a encore été le cas mercredi. Avec les bonnes conditions (météo), il risque d'y avoir encore plus de coureurs au pied des dernières ascensions de Liège, donc plus de coéquipiers présents. Il faudra être plus fin tactiquement. Pour un coureur comme moi, il faut des circonstances favorables, il faut provoquer, inventer des choses. L'an dernier, j'ai viré en troisième position aux 200 mètres et je n'ai pas fini sur le podium (6e). Je suis régulier mais il me manque quelque chose et c'est hyper frustrant. Ce n'est pas un mouvement que je pourrai faire tout seul. Les coureurs dans ma position devront trouver des idées s'ils veulent gagner."

Q: Etes-vous prêt à tout risquer ?

R: "Des places de 6, de 9, de 13, j'en ai... Je rêve mieux qu'un top 10 ! J'ai l'avantage de bien connaître la course, de jauger à quel moment on peut y aller ou pas. J'aviserai en fonction des circonstances. Je ne suis qu'un outsider. Je me dis qu'un jour il y aura des circonstances favorables, une course de mouvement. Liège est une course où l'on se retourne beaucoup. Quand on voit un groupe de 20-25 avec deux ou trois Movistar, deux Quick-Step, on sait qu'il y a peu de chances que ça se décide avant (le dernier kilomètre)."

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