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Le médecin italien a été suspendu à vie en raison de son rôle dans le programme de dopage de Lance Armstrong. Il est interdit aux cyclistes d'avoir des contacts avec lui. Le journal danois Politiken, la chaîne publique danoise DR et le journal norvégien VG révèlent que le rapport secret de 24 pages, réalisé à la demande de la CADF, affirme que Ferrari a eu des contacts avec Fuglsang.
Selon le rapport, le Kazakh Alexey Lutsenko était présent lors de l'une de ces rencontres à Monaco/Nice. Michele Ferrari aurait été l'invité de l'équipe Astana au Tour de Catalogne l'année passée. Fuglsang, 34 ans, a connu une année 2019 exceptionnelle. Le Danois a notamment remporté Liège-Bastogne-Liège, la Ruta del Sol et le Dauphiné, une étape de la Vuelta et est monté sur le podium de l'Amstel Gold Race, de la Flèche Wallonne et des Strade Bianche.
La réaction d'Astana
La formation Astana a démenti lundi collaborer avec le médecin italien Michele Ferrari, indiquant que ses coureurs "ne sont pas autorisés à consulter des médecins externes à l'équipe". La formation kazakhe réagissait aux articles publiés dimanche par des médias danois et norvégiens concernant l'existence d'un rapport confidentiel de la CADF (Cycling Anti-Doping Foundation) qui affirme que le Danois Jakob Fuglsang et le Kazakh Alexey Lutsenko ont eu des contacts avec le sulfureux médecin italien, suspendu à vie en raison de son rôle dans le programme de dopage de Lance Armstrong.
Astana rappelle qu'elle est "engagée dans la lutte contre le dopage" et qu'elle exige de ses coureurs "qu'ils se conforment en permanence à toutes les obligations prévues par la réglementation antidopage, y compris l'interdiction d'être associé avec des personnes ou des médecins suspendus."
La formation kazakhe souligne que sa licence a été renouvelée, ce qui confirme son "respect intégral" de ses obligations. "L'équipe ne collabore avec aucun médecin suspect, tel que le Dr Michele Ferrari. Les coureurs ne sont pas autorisés à consulter des médecins externes à l'équipe pour effectuer une activité quelconque, ou se faire prescrire un régime ou un traitement, en rapport avec leurs performances", peut-on encore lire dans ce communiqué.
Astana conclut en disant qu'elle est en contact avec l'UCI et la CADF afin d'en savoir plus et se dit prête à collaborer à toute enquête qui pourrait être ouverte. "Toutefois, pour l'instant, aucune procédure n'a été ouverte à l'encontre d'un coureur affilié à l'équipe. Astana Pro Team est persuadé que si la CADF avait eu des preuves d'une faute commise par un coureur de l'équipe, une procédure disciplinaire aurait immédiatement été engagée conformément au règlement antidopage et au Code mondial antidopage."