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Titan Désert: une course de mordus de VTT dans un Maroc éblouissant

Un cuissard, un casque, une balise GPS, un bon vélo tout terrain et un mental d'acier: voilà ce dont 612 concurrents ont eu besoin pour s'attaquer à la Titan Désert, course de VTT hors du commun, soit 600 km en 6 jours dans un paysage somptueux, celui du désert marocain.

L'aventure, qui a commencé dimanche pour s'achever vendredi, a emmené ces fans de vélo - à 99% des amateurs - sur des dunes de sables ocres mais aussi sur des chemins rocailleux, armés de leur vélo et de leur ténacité.

Car il faut être tenace pour pédaler durant 6 jours ! Du sable, de la pierre, de la broussaille mais aussi un festival de couleurs éblouissantes ont accompagné les cyclistes qui ont aussi croisé le chemin de villageaois, de jeunes bergers avec leurs chèvres, d'enfants courant à leurs côtés pour les encourager comme sur le Tour de France.

La course, créée en 2006 par une société espagnole qui a transposé son expérience en rallye raid au VTT, se déroule en 6 étapes, dont une étape marathon.

Il n'y a pas de parcours imposé, les participants choisissent leur route. Mais des points de passage obligatoire qui jalonnent l'étape. Certains de ces passages obligés ont parfois été installés sur le haut des dunes pour forcer les concurrents à pédaler dans le sable quand la tentation de ne prendre que des chemins devient trop forte.

Le soir, les cyclistes se retrouvent en bivouac itinérant, dans des tentes confortables de 3 personnes. Une douche, des espaces massage et un bon repas sont au menu de leurs soirées conviviales.

"Le Titan Désert, c'est une aventure sécurisée avec une certaine dose de confort. Le bivouac n'est pas un défi mais un espace confortable", souligne à l'AFP l'un des responsables de la course, Théo Bayssat.

"C'est une course difficile mais possible. C'est un défi mental au delà de la performance physique car le désert est intimidant", ajoute-t-il.

Pour cette édition, la course a enregistré un record de participation avec 612 concurrents - à 80% des Espagnols - dont 80 femmes au départ. Une trentaine a abandonné en cours de route soit pour un problème mécanique, soit parce que c'est "juste trop dur", ou pour un problème physique comme "mal aux fesses car ils passent beaucoup d'heures sur la selle", explique Bayssat.

Le meilleur aura passé 25 heures sur sa selle et pour le dernier ce sera le double.

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