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XV de France: "pas de complexes à avoir" face à l'Irlande, assure Dupont

Le XV de France n'a "pas de complexes à avoir par rapport" à l'Irlande, troisième nation mondiale, avant le match entre les deux équipes samedi pour le compte de la deuxième journée du Tournoi des six nations, a assuré vendredi son capitaine Antoine Dupont.

Question: Dans quel état d'esprit se trouve le groupe ?

Réponse: "C'est un mélange d'émotions, comme avant toute rencontre importante : il y a de l'excitation, un peu d'appréhension, de stress mais surtout beaucoup de motivation. Tout le monde a hâte d'y être. On n'a eu qu'une seule journée complète d'entraînement cette semaine et on a senti beaucoup d'enthousiasme de la part du groupe qui a vraiment hâte d'être à demain (samedi, ndlr). Toute l'équipe est consciente en tous les cas qu'il va falloir élever son niveau de jeu individuellement et collectivement."

Q: Pensez-vous que le match contre l'Irlande se situe au même niveau que celui contre les All Blacks (victoire 40-25) en novembre dernier ?

R: "Je pense que oui : quand on voit que l'Irlande est classée au troisième rang mondial et qu'ils ont aussi battu la Nouvelle-Zélande, on sait que c'est l'une des meilleures nations au monde. Quand on joue contre ce genre d'équipes, il faut se préparer avec la même exigence à chaque fois, donc au niveau du contexte, on peut comparer (les deux rencontres, ndlr). La seule différence, c'est que le match de demain (samedi, ndlr) comptera pour une compétition alors que celui de novembre n'était qu'un test-match."

Q: De quelle manière abordez-vous cette rencontre d'un point de vue stratégique ?

R: "Les Irlandais ont joué (contre les All Blacks et les Gallois) des matches plein de maîtrise, fidèles à eux-mêmes et à ce qu'ils font depuis plusieurs années, avec une conquête très propre, un jeu très discipliné, avec la première pénalité (contre eux) qui n'est arrivée qu'à la 53e minute face au pays de Galles... Ce qui est assez remarquable et assez significatif de leur façon de fonctionner et de jouer. Maintenant, je ne pense pas qu'on ait de complexes à avoir par rapport à eux. On est capable de rivaliser, on l'a déjà fait sur les rencontres précédentes, notamment en mettant énormément d'intensité, en essayant de les contrer dans les phases de jeu où ils excellent. Et c'est ce qu'on essaiera de faire demain."

Propos recueillis en conférence de presse.

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