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À 30 ans, elle en paraît 12: Melanie Bell évoque son quotidien difficile et les bienfaits du confinement sur sa vie

Vous rêvez de paraître 20 ans de moins que votre âge réel? Pour Melanie Bell, une écrivaine trentenaire, c'est la réalité quotidienne et ce n'est plus amusant de se faire confondre avec une enfant de 12 ans.

Melanie est une auteure qui a émigré du Canada vers les États-Unis avant de finalement s'installer au Royaume-Uni. Elle raconte dans un article émouvant publié dans le Huffington Post, comment ses interlocuteurs la prennent souvent pour une enfant. La jeune femme mesure 1,52m et est de corpulence très mince.

Sa carte d'identité lui est régulièrement demandée dans les bars, ainsi que dans les aéroports où certains gardes de sécurité lui ont déjà demandé où étaient ses parents.

"J'ai toujours été petite par rapport à mes congénères", se souvient Melanie Bell dans le Huffington Post. Très vite, ses camarades de classe l'avaient d'ailleurs surnommé "tiny", soit en Français "minuscule".

Melanie est en parfaite santé. Aucun médecin ne lui a jamais dit qu'elle souffrait d'une sorte de déficit en hormone de croissance. "Mais, j'ai plusieurs marqueurs génétiques indéniables qui soulignent ma jeunesse: un visage rond, une structure osseuse légère, une définition thoracique minimale et des yeux larges", décrit la jeune femme. Et d'ajouter: "Ce sont toutes des particularités que je ne peux pas changer."

"Quand j'étais enfant, on me demandait systématiquement si j'avais un ou deux ans de moins que mon âge, ce qui m'irritait au plus haut point. Une fois que je suis devenue plus âgée, l'écart perçu a considérablement augmenté. Mes amis ont gagné en poids pendant que je suis restée maigre", confie la jeune femme.

"Les gens me demandent souvent si j'ai des troubles alimentaires ou si je m'habille au rayon vêtements de poupée..., cela ne me fait pas rire", explique la jeune femme, maussade.

"J'ai peut-être l'air jeune mais je suis assez âgée pour reconnaître que certains commentaires sont juste destructeurs et non constructifs. Beaucoup d'entre nous sont conditionnés culturellement pour se sentir mal dans leur peau. Ce n'est pas une excuse pour juger l'apparence des autres", confie Melanie.

Elle écrit que la pandémie de COVID-19, qui a gardé de nombreuses personnes enfermées et qui a permis la limitation des interactions sociales, a un eu bénéfice indéniable sur sa vie: Melanie a été moins jugée sur son apparence.

"Il semble que dans un monde où n'importe qui pourrait être capable d'infecter quelqu'un d'autre, les remarques du public sur les corps des uns et des autres ont diminué pendant un certain temps", écrit-elle.

"Ironiquement, alors qu’une maladie respiratoire flotte dans le monde, je respire plus facilement", explique la jeune femme.

Et de conclure:"Mes préoccupations physiques sont axées sur un mode de vie sain et faire de l'exercice. Etre juste en bonne santé."


 

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