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(Belga) L'Institut de médecine tropicale (IMT) n'a découvert aucun moustique porteur de la malaria à Kampenhout, a-t-il indiqué mercredi. Une enquête avait été ouverte après le décès fin septembre d'un couple résidant dans cette commune du Brabant flamand. L'hypothèse selon laquelle les deux Belges ont été infectés par un moustique transporté par avion jusqu'au Plat pays semble donc se confirmer.
Des chercheurs de l'Institut se sont rendus à Kampenhout afin d'analyser les espèces de moustiques présentes dans la commune, ainsi que les larves, et tenter de détecter l'éventuelle présence de moustiques anophèles, qui peuvent transporter le parasite causant la malaria. La variante du paludisme dont le couple est mort n'est généralement transmise que par ces moustiques exotiques. L'enquête de terrain n'a mis au jour aucun de ces insectes. Deux moustiques indigènes, un adulte et une larve, ont bien été découverts mais ils n'étaient pas porteurs du parasite nuisible. "Nous pouvons en conclure qu'il n'y a pas - ou du moins pas de grande - population de moustiques anophèles, susceptibles de propager la malaria", a souligné Wim Van Bortel de l'IMT. "Nous n'avons pas non plus trouvé trace d'une transmission locale de la malaria via des espèces indigènes." Le couple brabançon est donc décédé à la suite de la piqûre d'un moustique isolé, importé en Belgique par avion. "Le risque d'une transmission locale de la malaria dans notre pays reste dès lors extrêmement faible. Il est toutefois important de rester attentif aux cas de moustiques exotiques importés en Belgique", a conclu M. Van Bortel. (Belga)