À côté des revenus dits "classiques", vous pouvez également avoir ce qui s'appelle un revenu complémentaire. Concrètement, de quoi s'agit-il ? La porte-parole de Test-Achats, Julie Frère, était présente dans le RTL Info Bienvenue de ce mardi 20 juin pour apporter quelques explications.
Tout d'abord, qu'est-ce qui est aujourd'hui considéré comme un revenu complémentaire ? "Si vous êtes actifs pendant votre temps libre dans l'économie collaborative, via une plateforme, par exemple comme jardinier ou comme tuteur, cela est considéré comme un revenu complémentaire. (...) Attention, il doit s'agir d'une plateforme qui est reconnue par l'état. Il y a une liste de ces plateformes qui peut être consultée sur le site 'finance.belgium.be", précise la porte-parole. Il existe aussi un deuxième type de revenu supplémentaire, "(...) c'est le revenu des travailleurs qui sont actifs dans le secteur associatif, aussi bien sportif que socioculturel", explique-t-elle.
Une question se pose cependant : doit-on obligatoirement payer un impôt sur ces revenus complémentaires ? "Oui, mais il y a une réglementation qui est plutôt favorable. Aussi bien que pour les revenus issus de l'économie collaborative que pour le secteur sportif et socioculturel. (...) Ils sont beaucoup moins imposés que les revenus professionnels qui, on le sait, peuvent être imposés jusqu'à 50%", explique la porte-parole.
Selon le site Beci (Chambre de commerce et Union des Entreprises de Bruxelles), le taux d'imposition sur les revenus complémentaires se situe aux alentours des 10%.
En 2019 et 2020, la limite annuelle brut pour un revenu complémentaire était de 6.250 € et 6.340 € (en savoir plus sur le revenu complémentaire).
