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Les cinq codétenus de l'homme de 41 ans, victime de graves sévices au sein de la maison d'arrêt d'Anvers, ont été placés sous mandat d'arrêt mercredi soir par le juge d'instruction, a fait savoir le parquet d'Anvers.
Trois des cinq hommes sont suspectés de tentative d'assassinat, viol avec la circonstance aggravante de torture et de traitement dégradant. L'abstention coupable a été retenue pour les deux autres.
La victime a été retrouvée mardi soir dans un état critique dans sa cellule, qu'elle devait partager avec cinq autres personnes en raison de la surpopulation carcérale. Les sévices auraient duré plusieurs jours sans que le personnel pénitentiaire ne s'en aperçoive.
Selon le front syndical, les faits sont passés inaperçus parce que les conditions de travail au sein de l'établissement pénitentiaire ne permettent pas de contrôles quotidiens approfondis mais aussi parce que la victime a été contrainte par ses agresseurs de s'allonger sur son lit sous une couverture et de faire comme si tout était normal.
Les faits n'ont été révélés que lorsque les auteurs des violences ont diffusé les images des sévices. Police et parquet ont ouvert une enquête et l'administration pénitentiaire a également promis une enquête interne.
