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Le docteur Schaar, proche de la famille au moment du drame, réagit sur l’euthanasie de Geneviève Lhermitte

C'est l'une des affaires criminelles qui a le plus marqué les esprits, en Belgique. Cette mère de famille qui avait été condamnée pour avoir assassiné ses 5 enfants à Nivelles, en 2007. Ce mardi, Geneviève Lhermitte a donc été euthanasiée à sa demande : 16 ans, jour pour jour, après le quintuple infanticide.

Geneviève Lhermitte a été euthanasiée dans un hôpital de la région de Charleroi. Cette mère de famille qui avait tué ses 5 enfants à Nivelles en 2007 souffrait depuis des années de graves problèmes psychologiques. Elle était internée depuis quelques années. Les réactions à son décès n'ont pas tardé. Nous avons recueilli le témoignage du docteur Michel Schaar. Le médecin était un ami très proche du couple que Geneviève Lhermitte formait avec Bouchaib Mokadem, le père des enfants. Il dit comprendre son choix, mais avoue qu'il ne pardonnera jamais son geste. "Même s'il y a 1.000 explications au monde qui peuvent être fournies, oui on en veut toujours. On en veut à mort. "

Rappel des faits 

Le 28 février 2007, elle avait assommé puis tué ses cinq enfants, âgés de 3 à 14 ans, dans la maison familiale à Nivelles, en l'absence de son époux et père des enfants, Bouchaïb Moqadem, qui était en voyage à l'étranger. Elle avait été condamnée en 2008 par la cour d'assises de Nivelles à la réclusion à perpétuité, puis incarcérée à la prison de Forest-Berkendael. Elle avait ensuite bénéficié d'une libération conditionnelle pour bénéficier d'un suivi psychiatrique. 

 

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Commentaires

2 commentaires

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  • L’affaire Lhermitte reste avec ses zones d’ombre parmi lesquelles le sulfureux ballet entre Schaar, Moqadem et Lhermitte qui est à la véritable source du drame.

    Pierre Gavroche
     Répondre
  • Qu’il ferme sa gueule.. ce pourri.maintenant il pourra dormir sur ses 2 oreilles elle ne pourra plus le mettre en cause (pour peu que la mémoire enfouie lui soit revenue avec les drogues qu’il lui aurait fait prendre )

    Alain OPDEBEECK
     Répondre