Accueil Actu Belgique Faits divers

Mort d'Aurélie à Châtelet: début du procès de Sébastien De Leenheer, accusé d’avoir poignardé sa compagne à sa sortie de prison

Le procès de Sébastien De Leenheer (44 ans) a débuté jeudi dernier et se poursuit ce lundi devant la cour d'assises du Hainaut avec le tirage au sort des jurés.

Sébastien De Leenheer est accusé d'avoir assassiné Aurélie Montchery à Châtelet, le 1er novembre 2019. Il est aussi poursuivi pour le port d'un couteau et d'un pistolet factice, pour le vol de la carte bancaire de la victime et pour avoir utilisé cette carte afin de retirer la somme de 650 euros.  

Il est aussi poursuivi pour des coups portés à sa compagne, Aurélie Montchery, le 23 septembre 2019 à Montignies-sur-Sambre, à plusieurs reprises, entre le 23 septembre 2018 et le 25 septembre 2019 à Aiseau-Presles et Montignies-sur-Sambre.  

Des coups portés à une mineure, le 18 septembre 2019 à Montignies-sur-Sambre, lui sont aussi reprochés.  

Enfin, des faits de harcèlement et des menaces proférées contre Aurélie Montchery, sont les dernières préventions retenues par le ministère public contre l'accusé.  

Le vendredi 1er novembre 2019, vers 17h25, le corps sans vie d'Aurélie Montchery est découvert dans le coffre de sa voiture, stationnée dans un garage rue Vandervelde à Bouffioulx. Il y a des traces de sang près du véhicule stationné en marche arrière.  

L'autopsie met en évidence 29 plaies sur le corps de la victime, mortellement frappée à l'arme blanche.  

Les policiers ont un suspect, Sébastien De Leenheer, lequel a raconté le crime à l'informateur de la police. Chez lui, les policiers retrouvent l'arme du crime, un couteau à steak. Le suspect est finalement interpellé le 2 novembre 2019 à 17h40, alors qu'il se cache dans un congélateur chez son oncle. Il passe à table.  

Le 24 septembre 2019, vers 13h, Aurélie s'était présentée au commissariat de Montignies-Sur-Sambre, accompagnée la maman d'une amie, pour dénoncer des faits de coups et de harcèlement qu'elle déclare subir depuis un an de la part de son compagnon, qu'elle qualifie de maladivement jaloux. Elle avait dénoncé des faits de violence qu'elle subissait, ainsi que ses enfants. A l'appui de sa plainte, la jeune femme a  produit des photos qu'elle a prises de ses blessures. Elle souhaitait mettre fin à cette relation toxique.    

L'examen sur le fond de l'affaire débute ce lundi.

 

À la une

Sélectionné pour vous

  • " Un juge d'instruction le libère, le 22 octobre 2019, " Les juges croient qu'il suffit d'imposer des mesures pôur que celles-ci qoient respectées et que les victimes potentielles soient protégées ? Ils sont bien naïfs ! Etant donné le nombre de cas similaires, ne serait-il pas temps de ne plus prendre de telles mesures laxistes ? Si on rendait les juges responsables des conséquences de leurs décisions, ça irait mieux !

  • ... non assistance à personne en danger, ni plus ni moins ! Mais il est vrai que cela rapporte plus de contrôler la vitesse de véhicules et le clignotant à la sortie d'un rond point...