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Reports de débats dans le dossier d'un enfant secoué

La cour d'appel de Liège a décidé mardi de reporter au 28 mai prochain le réquisitoire et les plaidoiries dans le dossier d'une baby-sitter suspectée d'avoir secoué un bébé et d'avoir entraîné son décès. Plusieurs causes possibles de décès avaient été cernées par des experts.

Les faits s'étaient déroulés le 8 décembre 2017 alors que les parents d'une petite fille âgée de 16 mois avaient confié sa garde à une jeune baby-sitter inexpérimentée. L'enfant avait trouvé la mort à l'issue de cette nuit de garde. Les premiers examens médicaux avaient révélé que l'enfant avait été secoué. Mais un médecin légiste avait ensuite précisé que les causes exactes du décès étaient difficiles à déterminer et peut-être pas liées immédiatement au syndrome du bébé secoué.

L'enfant avait été confié malade à la baby-sitter par ses parents. Il s'était réveillé durant la nuit et avait fait une crise. Il aurait été violemment secoué ou aurait fait une chute qui avait entraîné un état d'inconscience. La baby-sitter affirmait avoir secoué l'enfant uniquement pour le faire réagir. Elle contestait avoir donné des coups.

Deux médecins légistes privilégiaient l'hypothèse d'un décès par altération de l'état de conscience provoqué par un trauma céphalique, suivi d'un nourrissage et d'une inhalation gastrique, responsable d'une anoxie cérébrale. Mais une chute accidentelle restait possible.

En raison de l'encombrement du rôle, la cour a décidé de reporter l'examen de ce dossier au 28 mai prochain.

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