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Après l'attaque perpétrée lundi soir à Bruxelles, la capitale est repassée en niveau 3 d'alerte terroriste. La menace existe toujours, mais elle n'est plus imminente. C'est la décision du conseil de sécurité 24h après l'attaque qui a coûté la vie à deux supporters suédois. Mardi soir, le groupe terroriste Etat islamique a revendiqué l'attentat reconnaissant Abdesalem Lassoued comme l'un des leurs.
Ce mercredi matin, un témoin direct du drame s'exprime. Ce témoignage exclusif RTL info a été recueilli par notre journaliste Sébastien Rosenfeld. Il a rencontré sur les lieux de l'attentat Assadoullah, qui livre des repas à domicile et qui était présent lundi soir à l'endroit où l'assaillant a préparé son arme, en pleine rue.
Il est 19h quand Assadoullah est venu chercher une commande qu’il devait livrer. Il se trouvait à ce moment-là près du boulevard d’Ypres. C’est là qu’il a vu un homme accroupi, vêtu d’une veste orange en train de charger une arme de guerre.
Il arrivait en vitesse et il a commencé à tirer sur eux
Un peu perdu et ne sachant pas comment réagir, le chauffeur a continué son boulot et a effectué sa livraison. Quelques minutes plus tard, il est revenu à son poste de livraison et a vu le tireur en action. Il nous raconte ce qu’il a vu . "Il était avec un gilet orange et il avait une cagoule. Il était cagoulé. Il arrivait en vitesse et il a commencé à tirer sur eux. Après, il est parti".
Paniqué, Assadoullah a décidé d’arrêter les livraisons et est rentré chez lui se mettre en sécurité. Il a surtout accusé le coup: "Je ne sais pas comment vous dire, j’ai eu très peur moi. Je n’ai pas réussi à dormir. Cela fait mal au cœur de tuer des gens comme ça. C’est très dur".
Le Centre de crise national rappelle qu’à la suite de l’attentat, toute personne ayant besoin d’une assistance professionnelle pour un soutien psychosocial ou psychologique peut s’adresser au service Télé-Accueil, lequel est accessible gratuitement en ligne ou via le numéro 107.
