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Au stade actuel des informations en la possession de la ministre de l'Intérieur, la police n'a pas commis de faute dans les procédures concernant la demande d'extradition d'Abdelsalem Lassoued, l'auteur de l'attentat commis lundi dernier à Bruxelles, a déclaré samedi après-midi Annelies Verlinden (CD&V), à son arrivée au comité ministériel restreint.
Cette instance s'est réunie samedi peu après 15h, pour livrer "la transparence complète" après la démission du ministre de la Justice pour une demande d'extradition d'Abdessalem Lassoued adressée par la Tunisie à la justice belge qui n'avait jamais été suivie d'effet.
Outre les vice-Premiers ministres, la ministre de l'Intérieur, le commissaire général ad interim de la police fédérale Eric Snoeck, ainsi que le procureur général de Bruxelles Johan Delmulle sont également présents.
D'après les informations dont elle dispose aujourd'hui, "il n'y a pas d'indications permettant de conclure que la police n'a pas suivi les procédures ou certaines étapes des procédures", a déclaré Mme Verlinden en arrivant au 16, rue de la Loi. La ministre a ajouté qu'elle entendait partager les informations dont elle dispose avec ses collègues du Kern et écouter le commissaire général et le procureur général.
C'est sur cette base que la discussion entre ministres peut avoir lieu, a-t-elle dit. "Il faut surtout veiller à ce qu'il n'y ait plus de victimes innocentes", a-t-elle ajouté.
Les autres vice-Premiers ministres se sont montrés peu bavards. Le Vice-premier ministre Ecolo Georges Gilkinet a insisté sur la nécessité absolue de renforcer la Justice à Bruxelles, même si une dynamique a déjà été enclenchée dans ce sens.
Vincent Van Quickenborne, qui a annoncé sa décision vendredi soir, participe à la réunion. Formellement, sa démission n'a pas encore été acceptée, mais cet acte ne fait aucun doute, ce n'est qu'une question de timing. Son successeur sera désigné au cours du week-end.
