Charleroi: Thomas Dermine répond aux critiques de Denis Ducarme sur la gestion socialiste de la ville

Thomas Dermine était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL TVI. Le secrétaire d'État fédéral pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique a notamment été interrogé sur Charleroi. 

Il y a une semaine, Denis Ducarme, élu du MR qui affiche son ambition de devenir bourgmestre de la ville, a critiqué la gestion du PS carolo: "Après des décennies de maïorat socialiste, les preuves n'ont pas été faites en matière de taux d'emploi. 53% de taux d'emploi. Une personne sur deux en âge de travailler ne travaille pas. Une espérance de vie en berne. En matière d'insécurité, on se dispute la palme avec Liège".

Pascal Vrebos: Il le répète, le socialisme nuit gravement à la santé, comme un cancer. Vous lui répondez quoi?

Thomas Dermine: J'aimerais bien que monsieur Ducarme utilise Charleroi comme une fin et pas comme un moyen pour sa carrière politique.

Pascal Vrebos: Mais son diagnostic, il est juste ou pas?

Thomas Dermine: Oui, notre ville a des difficultés, parce qu'on est une ville de vieille industrie, mais il y a aussi énormément de projets. Vous savez, Charleroi, moi, c'est mon combat depuis plus de cinq ans. Je suis revenu, j'avais une carrière à l'international, pour m'occuper du développement économique à Charleroi. Résultat des faits: on a aujourd'hui à Charleroi des projets de développement économique dans des secteurs, que ce soit dans le digital, les biotechnologies, les transports, qui sont absolument magnifiques. Avec toutes les deux semaines des annonces de création d'emploi. On reste avec un mouvement difficile, comme beaucoup de villes industrielles, mais en tout cas on porte des projets. Donc, mon message pour monsieur Ducarme est très clair: utilisez Charleroi comme une fin en soit, comme un projet, et pas comme un moyen pour votre carrière politique. Et s'il vous plaît, plutôt que de dénigrer les Carolos et la situation à Charleroi, montez des projets, allez de l'avant, parce que c'est comme ça qu'on change le réel, et pas en restant dans la critique stérile.