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De Lijn demande des moyens supplémentaires pour accélérer le transfert modal

À l'approche des élections, De Lijn demande au futur gouvernement flamand 300 millions d'euros supplémentaires par an pour accélérer le transfert modal, verdir sa flotte et élargir son offre, ressort-il du mémorandum "time for acceleration" présenté mercredi par la société de transport public flamande.

"Nous sommes à un moment charnière", affirme Johan Sauwens, président du conseil d'administration de De Lijn. "Les effets du réchauffement climatique sont de plus en plus prégnants et, dans ce contexte, la mobilité reste un défi majeur. La mobilité et les transports publics doivent donc figurer en bonne place dans l'agenda politique."

Les transports publics sont confrontés à de nombreux défis: améliorer la durabilité des trajets, entretenir l'infrastructure et améliorer le confort ainsi que la satisfaction des passagers, précise De Lijn dans son mémorandum. Selon la société, même si l'importance d'un transfert modal est indéniable, trop de personnes ont encore pris leur voiture en 2023.

De Lijn souhaite donc attirer davantage de voyageurs, ce qui implique des investissements. Pour réaliser ses ambitions, l'opérateur de transport public dit avoir besoin d'au moins 300 millions d'euros supplémentaires par an. Cent millions d'euros sont nécessaires pour entretenir les infrastructures et les véhicules. La transition vers une flotte plus écologique demandera le même montant, alors que les 100 derniers millions d'euros serviraient à améliorer la qualité de l'offre.

Pour Ann Schoubs, CEO de De Lijn, l'obtention de ces fonds dépendra du niveau d'ambition du prochain gouvernement flamand. "Quoi qu'il en soit, nous souhaitons participer à la discussion", assure-t-elle.

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