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Georges-Louis Bouchez dans les Puncheurs, l'analyse: "Il a eu la parole franche, des propositions sans détour"

Ce mercredi, Georges-Louis Bouchez était le dernier président de parti à faire face aux Puncheurs. Loïc Parmentier analyse le passage du président du MR. 

Si vous vouliez voir un président de parti sûr de lui, qui assume tout, je vous donne le président libéral Bouchez, Georges-Louis le pugnace, le chevalier bleu à l’assaut des élections. Et bien sûr, pour se défendre, une seule règle: l’attaque. 

Il est vu comme le deuxième président de parti le plus dangereux pour la démocratie. Cela ne peut-être pour Georges-Louis Bouchez que les avis de gauche, des syndicalistes, des mutuelles, ...

Le parti socialiste propose un salaire minimum de 2800 euros et la semaine de travail de 4 jours. Ecolo, 300 euros de plus pour les bas salaires. Bouchez affirme qu’ils sont une génération de politique égoïste et irresponsable. Cela donne le ton. 

Mais alors, avec qui Georges-Louis Bouchez aimerait-il gouverner? Avec la N-VA, les nationalistes flamands, pourquoi pas, ils l’ont déjà fait. Et l’annonce d’une régionalisation partielle de la sécurité sociale annoncé par Georges-Louis Bouchez pourrait plaire à la N-VA. 

Côté francophone, pourquoi pas avec Les Engagés, c’est en tout cas "moins pire" qu’avec Ecolo. La messe est dite, Georges-Louis Bouchez veut du changement. Bien sûr, avant d’avoir de nouveaux gouvernements en Belgique, il y aura les élections, dans 101 jours, ça se rapproche. Et pour affronter cette tempête qu’est la campagne électorale barre à droite toute pour le capitaine Bouchez. 

Sur la sécurité, les consommateurs de drogue doivent être sanctionnés. Ils ont du sang sur les mains. Les dealers: impunité zéro. Fin des aides sociales et saisie de tous les biens. Enfin le maître mot du capitaine bleu: travail, travail, travail. Il faut remettre les Belges au boulot, le taux d’emploi est trop bas. Plus de Belges qui travaillent, cela permettait de ramener 20 milliards d'euros au budget de l’état. 

Georges-Louis Bouchez explique que la politique c’est une question de choix entre une mauvaise solution et une très mauvaise solution. La seule en tout cas digne d’interêt pour lui, c’est à droite, bien évidemment.

Revivez les passages de Georges-Louis Bouchez et des autres présidents.

 

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