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Il n'y aura pas d'enfermement d'enfants en Belgique, assurent De Sutter et Gilkinet

Même si l'Europe ouvre la porte à cette pratique, il n'y aura pas d'enfermement d'enfants en Belgique durant la procédure d'asile, a souligné mercredi la vice-Première ministre Groen, Petra De Sutter, après l'annonce d'un accord sur le Pacte migratoire européen.

Il est clair que l'accord ne porte pas la marque des Verts, a-t-elle ajouté. "Cet accord ouvre la porte en Europe à la détention d'enfants durant une procédure d'asile. Cela va trop loin. Cela n'arrivera pas en Belgique".

Cette possibilité ouverte par l'accord lui paraît "particulièrement inquiétante". L'écologiste a toutefois insisté sur la différence entre l'accord européen et la politique menée en Belgique. "Ce n'est pas parce que le Pacte européen rend possible l'enfermement d'enfants que la Belgique va le faire. Chez nous, il y a une impossibilité légale de retenir des enfants dans des centres fermés", a-t-elle insisté.

Le vice-Premier ministre Ecolo, Georges Gilkinet, a abondé dans le même sens.

"Nous regrettons fermement cette décision qui va à l'encontre de ce principe fondamental qu'on n'enferme pas un enfant. Ce principe, les écologistes sont parvenus à le faire inscrire dans la loi belge, pour ce qui concerne les candidats mineurs à l'asile. Et cela restera, quoi qu'il en soit de la décision européenne de cette nuit. Peu importent les mesures du Pacte, il n'y aura plus jamais d'enfermement de mineurs en Belgique, ni pendant la procédure, ni après", a-t-il déclaré.

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