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La CSC-Enseignement se prononcera demain/vendredi sur son maintien ou non au sein du comité de concertation du Pacte pour un enseignement d'excellence, abandonné le mois dernier déjà par le reste des syndicats enseignants.
Les représentants des différentes régionales du syndicat chrétien doivent se retrouver en matinée pour arrêter leur position après une large consultation des affiliés amorcée il y a plusieurs semaines déjà.
A entendre certaines opinions recueillies jeudi en marge de la manifestation du monde enseignant dans les rues de Bruxelles, la réunion pourrait bien être quelque peu tendue.
La CSC-Enseignement compte une dizaine de fédérations régionales au total, et les positionnements ne sont pas partout identiques.
La puissante fédération de Liège-Verviers notamment semblait ainsi acquise à un retrait du Pacte.
"La fédération de Liège a toujours un avis plus tranché que les autres", relativisait toutefois jeudi Roland Lahaye, le secrétaire-général de la CSC-Enseignement, interrogé par Belga.
La CSC-Enseignement est le seul syndicat à encore officiellement siéger au sein du comité de concertation du Pacte pour un enseignement d'excellence.
Les syndicats socialistes (CGSP-Enseignement et Setca-SEL) et libéraux (SLFP et Appel) en ont claqué la porte le mois dernier.
Ils entendaient dénoncer de la sorte la volonté du gouvernement d'adopter une nouvelle procédure d'évaluation des enseignants, laquelle pourrait conduire en bout de processus à licencier des profs jugés insatisfaisants.
Un retrait du syndicat chrétien du comité de concertation constituerait une (nouvelle) mauvaise nouvelle pour le gouvernement de la FWB, lequel s'est toujours prévalu jusqu'ici du soutien des syndicats pour avancer dans ses réformes.