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Sous le sapin des Belges, pas de réforme fiscale cette année. Les négociations sont repoussés au mois de mars. Maxime Prévost, président des Engagés, le déplore. "Je le déplore, parce qu'on en parle beaucoup, et elle n'arrive jamais. On est un peu devant un Frankenstein fiscal. On essaie de corriger des choses, sans jamais les mettre à plat réellement".
Pour le bourgmestre de Namur, il faut "redonner du sens aux impôts". "C'est important d'avoir une réforme fiscale vertueuse et pour cela, il faut redonner du sens aux impôts. De plus en plus de gens ont du mal à payer les impôts, mais surtout à les comprendre : les gens trouvent tout simplement que les impôts ne sont pas justes".
Maxime Prévost note également que c'est bien l'Europe qui exige que ça se fasse. "C'est l'Europe qui veut que cette réforme se fasse. Il faut également diminuer la pression sur le travail et pénaliser ce qui contribue négativement au bien-être, comme les pollueurs, les fraudeurs ou encore les spéculateurs".
Concernant la fiscalité automobile, chez les Engagés, on ne veut pas travailler comme chez les écolos. "Il faut revoir la fiscalité automobile, mais pas de manière punitive comme le veulent les Écolos. Il faut faire la part belle aux transports, mais il n'est pas nécessaire de fouetter les automobilistes".