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L'Open Vld, le parti du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne appelé par le ministre flamand Diependaele (N-VA) à se prononcer sur cette question, n'est pas favorable à l'idée de doter de pistolets à air comprimé les fonctionnaires de l'Administration fiscale flamande (Vlabel) pour renforcer leur sécurité, a-t-il fait savoir lundi par la voix de son chef de groupe au parlement flamand.
"Nous ne devons pas faire des contrôleurs des cow-boys", a affirmé lundi Willem-Frederik Schiltz, sur Twitter.
La veille, le ministre flamand des Finances, Matthias Diependaele, a annoncé avoir demandé cette autorisation à M. Van Quickenborne, pour les inspecteurs de Vlabel qui perçoivent les taxes de circulation en souffrance lors de contrôles routiers et effectuent des interceptions en première ligne. Il faisait référence aux agressions commises lors de ces contrôles, considérant que le pistolet de défense aurait un effet dissuasif.
Willem-Frederik Schiltz juge nécessaire de réfléchir à des moyens de prévenir ces agressions "inacceptables". Mais "pour cela, les armes ne sont pas toujours la meilleure réponse. Où placer la limite entre ceux qui peuvent (porter une arme) et ceux qui ne le peuvent pas?" Le libéral dit refuser une société où un nombre croissant de fonctionnaires pourraient mettre les menottes et priver de liberté.
