Le conflit social chez Delhaize, pourrait-il être le dernier du genre ? C'est en tout cas la volonté de Pierre-Yves Dermagne, Vice-Premier ministre fédéral de l'Économie et du Travail, invité du 7h50 sur bel RTL matin.
Serait-ce la solution au conflit social qui fait rage depuis plusieurs mois au sein de Delhaize ? Le ministre fédéral Pierre-Yves Dermagne souhaite agir pour ne plus voir d'employés qui voient leur contrat cédé d'une entreprise à une autre, perdant leurs droits. "On a vu ces dernières années, des cas qui étaient totalement scandaleux", justifie-t-il.
Le ministre fait référence à la grande distribution, principalement : "avec des groupes qui se portaient bien, avec des bénéfices, et qui cèdent une partie de leur activité et de leurs travailleurs à des entreprises moins solides financièrement et qui après quelques mois, se retrouvent en faillite", explique Pierre-Yves Dermagne.
Concrètement, Pierre-Yves Dermagne veut plus de solidarité "entre la société qui vend et la société qui achète". Pour cela, il s'agit de garantir le droit des travailleurs pendant quelques années : "L'idée, c'est de tenir compte de l'ancienneté des travailleurs, avec une période qui est différente en fonction de l'ancienneté", précise-t-il.
L'entreprise serait ainsi, selon le ministre "responsable", durant quelques années du passif social et "de nature à aider les PME qui reprennent des parties importantes d'un groupe plus large". Il s'agirait ainsi "d'une mesure de soutien de viabilité, à la fois pour les travailleurs concernés, mais aussi pour les entrepreneurs et indépendants qui reprendraient l'activité venant d'un plus grand groupe", estime Pierre-Yves Dermagne.
Cette solution a vocation à s'appliquer à la situation de Delhaize.
Une proposition que le ministre compte soumettre au gouvernement et aux partenaires sociaux.
Il fait du cinéma électoralisme il sait que le pognon dirige tout dans ce monde, vu qu’il fait partie des biens nantis
Alphy .....