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Qualité de l'air: le gouvernement privilégie la sensibilisation

Le gouvernement fédéral n'a plus l'intention d'imposer l'installation d'appareils de mesure de CO2 ou de labels de qualité de l'air dans l'horeca, le sport ou la culture, a-t-il convenu mercredi. Il privilégie une approche fondée sur la sensibilisation.

Le problème de la qualité de l'air dans les lieux clos a été l'un des grands thèmes débattus durant la crise sanitaire. Le gouvernement avait l'intention de mettre en place de manière permanente des mesures en vigueur ou discutées à cette époque, comme l'élaboration d'un plan de ventilation et l'installation d'instruments de mesure du CO2 dans des lieux d'une certaine jauge. Le cadre législatif a été approuvé à la fin 2022 mais les obligations concrètes qui en découlent étaient encore attendues.

La mise en oeuvre du plan du ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, avait suscité des remous dans les entités fédérées qui avaient relayé les doléances des secteurs concernés. Interrogé dans la Dernière heure, le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, avait pointé du doigt l'attitude du socialiste flamand à la fin du mois dernier.

Le gouvernement fédéral privilégie désormais une approche volontaire et de sensibilisation. "Nous laissons ces débats difficiles s'apaiser", a indiqué mercredi le ministre même s'il regrette la "résistance" à l'égard de l'instauration d'obligations.

M. Vandenbroucke n'a pas l'intention de "laisser l'initiative s'éteindre. Selon lui, elle rencontre un grand soutien sur le terrain. En soutenant et sensibilisant les secteurs concernés, il espère conserver ce soutien et encourager la mise en oeuvre de mesures. "Un air frais et de qualité est incroyablement important. Un bon air ne se contente pas de repousser divers virus. Il est bénéfique pour la santé. Vous vous sentez tout simplement plus en forme", a-t-il fait remarquer.

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