Son interview hier sur RTL Tvi a suscité beaucoup de commentaires. Quelques jours après son arrivée au sein du parti Les Engagés, Yves Coppieters a eu un peu de mal à répondre à certaines questions concernant la politique. Alors est-ce vraiment grave ? Est-il important que ces candidats issus de la société civile aient des "bases" en politique ?
Dimanche, sur le plateau des "Puncheurs" sur RTL Tvi, Yves Coppieters a dû répondre à six questions. "Que signifiait le sigle cdH ?", "Combien y a-t-il de députés fédéraux en Belgique à la Chambre ?", lui a notamment demandé Christophe Deborsu. Et pas une seule bonne réponse n’a été donnée par l’intéressé.
"C’est un candidat qui avait déjà une certaine expérience des rencontres avec les médias, mais sans doute pas avec les journalistes politiques et, dans ce cas-là, effectivement il aurait peut-être dû être davantage préparé", souligne le politologue Pierre Vercauteren.
"Il est censé savoir plus que moi. Il doit se renseigner", estime une dame dans les rues de Liège. "ll faut tout même une certaine connaissance en politique quand on se présente je trouve", confie un autre homme.

"L’avantage, c’est qu’ils viennent avec un regard neuf"
Se former rapidement à la politique, c’est le lot de tous ces candidats issus de la société civile et recrutés en pleine campagne électorale. "L’inconvénient, c’est qu’ils connaissent effectivement peu les arcanes de la vie politique dans laquelle ils sont en train de s’engager. L’avantage, par contre, c’est qu’ils viennent avec un regard neuf et peuvent à ce moment-là apporter un regard qui peut permettre d’enrichir l’analyse d’un certain nombre de problématiques", analyse le politologue.
Avec le Covid, l’épidémiologiste était en terrain connu. En politique, c’est à tous les tournants qu’il est attendu.
Pourquoi avoir une base en politique?Les ministre eux même ont en pas
Alain Schmit