Le Forem a mis à jour sa liste des métiers en pénurie. Elle comprend 158 fonctions dont 80° % de métiers manuels. C'est plus que l'année passée. Des formations sont créées pour redynamiser les différents secteurs touchés.
Rémi est un ancien banquier. Il y a deux mois, il a décidé de radicalement changer de parcours pour se lancer dans une formation en électromécanique d’un an. "J'ai toujours voulu être débrouillard donc j'ai choisi cette formation. Et la valeur sur le marché du travail est beaucoup plus élevée", confie le jeune homme.
Le métier d’électromécanicien fait partie des 158 fonctions en pénurie. Cela désigne des métiers avec un fort taux d’emploi mais qui peinent à trouver des travailleurs. "On voit que pour 44 de ces métiers, 30% des professionnels ont plus de 50 ans. Donc cela veut dire que d'ici 10 à 15 ans, un grand volume de collaborateurs vont quitter le métier", affirme Thierry Ney, porte-parole du Forem
80% des métiers en pénurie sont manuels. Pour créer de la main d’œuvre, 231 formations sont proposées. "Je suis dans ma 18e année en tant qu'instructeur en électromécanique au Forem et ça fait 18 ans que je suis pénurie, que les sociétés pleurent après mes stagiaires", affirme Mikael Plisnier.
Pour attirer les demandeurs d’emploi à se former, il existe différent incitants :
- Une prime de 350 euros : elle est réservée pour les demandeurs d’emploi qui ont réussi à décrocher une fonction à la fin de leur formation
- La prime construction : elle cible les métiers en pénurie de ce secteur et peut aller jusqu’à 2.000 euros par mois.
Avec 56 métiers en pénurie, le secteur de la construction est celui qui est le plus en manque.

On parle de métiers en pénurie alors qu'il y a des travaux partout. Les problèmes sont : -que les jeunes ne veulent plus faire d'efforts (l'éducation aux devoirs n'existe plus) - qu'il y a trop de travailleurs au noir (merci à l'Etat pour les taxes écrasantes)