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"C'est une idée qui déchire le coeur": en manque d'argent, Nadège va devoir fermer son refuge pour chevaux

Rêve, 21 ans, est le tout premier cheval que Nadège a accueilli dans son refuge. "C'est ma partenaire de vie cette grande louloutte !", dit-elle. Seulement, cette belle histoire pourrait bientôt se terminer : si rien ne bouge, dans trois mois, le refuge n'aura plus de fonds. 

"L'idée de devoir arrêter le refuge, de devoir trouver d'autres solutions pour les chevaux, elle déchire le coeur", explique Nadège. "C'est se réveiller quasiment tous les jours en sachant qu'il y a telle et telle facture qui arrivent, des soins qui arrivent, il faut donc essayer de trouver de l'argent". 

Comment en sont-ils arrivés là ? Nadège n'aurait jamais imaginé une telle situation lorsqu'elle a créé le refuge il y a dix ans. Depuis 2014, elle a accueilli une centaine de chevaux, mais cela a un coût. "On accueille des chevaux qui ont été négligé, mal traité. Ils arrivent avec des pathologies parfois lourdes et les soins sont très importants. On est sur un budget de plus ou moins 700 euros par cheval".

Par mois et avec la crise, les coûts ont encore augmenté. À l'année, le budget pour ce refuge est de 170.000 euros et il n'est pas financé par le politique et doit donc s'en sortir grâce aux dons. "Depuis un an ou deux, on a moins de dons. Le particulier est dans la même situation que nous : c'est la crise pour tout le monde, tout augmente et donc forcément un choix doit être fait".

Avec cet appel à l'aide, le refuge joue sa survie : il cherche des donateurs, des sponsors ou des parrains.

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