Comme Olivier Vandecasteele, Hamid Babaei, un doctorant iranien de l'ULG (université de Liège), a également connu l'enfer d'une prison iranienne. Comme Olivier, Hamid a aussi été enfermé, à tort, mais durant 6 ans pour sa part. Le motif ? Il avait refusé d'endosser un poste d'espion en Belgique. Conséquence de ce refus, l'homme a connu l'enfer durant de longues années. "On n'avait pas droit à un bon repas. On souffrait de malnutrition et je n'avais pas accès aux médicaments", témoigne Hamid.
En plus des conditions d'insalubrités déplorables, Hamid également connu l'expérience de la mort, du moins, il l'a côtoyé. "Je voyais des prisonniers étant condamnés à mort. Chaque mercredi, ils étaient amenés pour la pendaison", raconte-t-il. Après une telle expérience, comment reprendre une vie normale ? Deux ans plus tard (il fut emprisonné de 2013 à 2021), il le concède, il n'est pas sorti indemne de cette période.
"Je me suis habitué aux cauchemars, c'est une partie de ma vie maintenant". Depuis ce traumatisme, il a décidé d'intensifier son combat contre la répression sanglante du régime iranien. Concernant la libération d'Olivier Vandecasteele hier, Hamid n'oublie pas d'adresser sa joie à son retour. "Je suis content pour lui et sa famille".
Deux hommes qui ont donc au moins un point en commun : celui d'être revenus de l'enfer.
Absolument de votre avis !
Gaël D