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Dernièrement, les prix des repas en cantine scolaire ont augmenté de près de 30 cents. Cette nouvelle prend tant les parents que les communes au dépourvu. Pourquoi cette augmentation a-t-elle lieu ?
Vous l’avez sûrement remarqué, les plats de vos enfants coûtent plus cher. En cause ? L’augmentation des coûts de l’énergie, de l’inflation et des matières premières. "On a découvert que les recettes ne couvraient plus les dépenses", explique ainsi Muriel Donnay, échevine de la petite enfance à Seneffe. Fatalement, le prix des repas augmente. Dans ce cas-ci, de 20 à 30 cents environ.
De ce nouveau prix, les bourgmestres et échevins n’en veulent pas et mettent en place des solutions pour venir en aide aux parents. À Bons Villers, le Bourgmestre, Mathieu Perin, n’a augmenté les prix des repas que de 20 cents. La commune prend en charge l’équivalent d’un quart du prix total pour que le coût demandé aux parents reste raisonnable.
Concrètement, le prix est passé de 4,30 à 4,50. "Si jamais il y a des difficultés financières, il y a la possibilité d'aller soit au CPAS, soit de trouver une solution avec la commune pour prendre en charge le repas", souligne Mathieu Perin..
"Nous, ce qui est important, c'est que ce soit des repas de qualité et des repas à prix abordable. Moi, je ne veux pas qu'un seul écolier ne puisse pas manger à cause du prix, c'est pour ça que je fais un appel à la Fédération Wallonie Bruxelles et à la Région wallonne. Ce serait important aussi qu'ils aident toutes les communes, tous les pouvoirs organisateurs", plaide Mathieu Perin.
Pour l'instant, la Fédération Wallonie-Bruxelles a lancé des expériences pilotes de repas gratuits dans 400 écoles victimes de discrimination positive. "Une bonne chose" pour Mathieu Perin, mais qu’il faudrait étendre à l’ensemble des établissements belges. "Je pense que toutes les communes en ont besoin", affirme-t-il.
Aujourd’hui, ce bourgmestre a pour objectif de ne surtout pas dépasser la barre symbolique des 5 euros : "Ça reste une cuisine de collectivité, une cuisine large et généreuse. Dépasser les 5 euros est un seuil à ne pas atteindre et c’est pour ça que la commune prend en charge une partie".
Conserver des prix abordables pour toutes et tous, voilà la mission de la commune de Bon Villers. "Nous voulons que les enfants qui ne mangent pas chaud le soir puissent au moins manger un repas varié et équilibré. Le fait de payer un repas chaud à un enfant n’a pas de prix pour nous", a-t-il conclu.
On voit bien qu'on est en période d'élection et qu'il voudrait à tout prix son 2ème mandat, mais aussi venez voir l état du Ravel, appelé chemin de promenade dont l'entrée se trouve entre le 703 et le 705 chée de Bruxelles, mais aussi le résultat d'un permis d'urbanisme pour ériger une clôture sur un mur de soutènement pour NUIRE aux voisins et signé par le bourgmestre en question .
Pi Gi