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"J'espère que les gens aborderont les malades du cancer avec plus d'humanité": chaque année, le cancer du poumon touche 9.000 Belges

Le cancer du poumon est diagnostiqué chaque année chez 9 000 personnes en Belgique. 1 Belge sur 3 estime que les malades sont eux-mêmes responsables. Pourtant, c'est loin d'être le cas. 

Marie-Ange est professeure de musique. Cet été, on diagnostique à cette maman de 49 ans un cancer du poumon, mais sous une forme rare : génétique. "Dans le monde, il y a environ 2500 personnes dans le monde qui ont cette forme rare du cancer du poumon. 50 % sont âgés de moins de 50 ans, 65 % sont des femmes et peu de personnes ont fumé", explique-t-elle. 

Le cancer du poumon est le deuxième cancer le plus fréquent en Belgique et reste la première cause de décès par cancer dans le monde. Le tabagisme est responsable dans 90 % des cas. Elle explique croiser souvent des regards accusateurs. Et pourtant, son cancer n'est pas lié à la cigarette. "Quand on est dans la rue et que les gens savent ce que j'ai, il y a des attitudes non verbales qui ne trompent pas. (…) Il y a une forme de gêne au niveau du visage, il y a une expression du regard", témoigne Marie-Ange.

Des a priori qui semblent bel et bien exister. Selon un récent sondage, près d'un Belge sur trois, considère qu'une personne atteinte d'un cancer du poumon est responsable de sa maladie. Marie-Ange veut briser ce tabou pour lutter contre la stigmatisation et mettre en avant la sensibilisation. "J'espère surtout que les gens n'auront pas peur d'aller voir leur médecin. Pour moi, ça, c'est essentiel. Et j'espère aussi que les gens aborderont les malades du cancer avec plus d'humanité", conclut-elle.

Vivre avec son cancer, c'est ce que doit faire Marie-Ange aujourd'hui, mais elle garde surtout l'espoir 
 

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