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La cyberattaque contre les institutions belges a été revendiquée par un groupe de hackers pro-russe

Plusieurs sites officiels ont fait l'objet d'une attaque en ligne jeudi en fin d'après-midi. Les hackers s'en sont notamment pris au Palais royal, au Premier ministre ou encore au Sénat.

Cette cyberattaque a été revendiquée par un groupe de hackers, connu sous le surnom "NoName057". Dans un message publié sur le réseau social Télégram, le groupe pro-russe, affirme : "Nous venons en Belgique pour détruire les portails russophobes. Les autorités belges ont promis d'envoyer plusieurs F-16 à l'Ukraine. Elles ont annoncé qu'elles donneraient 1,7 milliard d'euros aux néo-nazis ukrainiens. L'histoire punit toujours ceux qui ne veulent pas apprendre de leurs erreurs."

Cela intervient 24h après le passage du président ukrainien Volodymyr Zelensky en Belgique. Le directeur général du centre de cybersécurité belge, Miguel De Bruycker, nous confirme ce vendredi matin cette cyberattaque. "On voit en effet qu'à chaque fois qu'il y a un événement plutôt politique, géopolitique, il y a ce type d'attaque qui augmente. À chaque fois, pendant une journée ou plusieurs jours, on doit bien suivre tout ce qu'il se passe et prendre les mesures adéquates. Ça revient régulièrement", dit-il. 

Une attaque DDoS veut dire qu'un grand nombre d'ordinateurs se sont connectés en même temps sur les sites internet, à tel point qu'ils sont devenus inaccessibles. Aucune donnée sensible n'a été récoltée. Et ces sites internet sont à nouveau consultables. Mais ce type de cyberattaque est finalement assez récurrent. "Elles sont récurrentes depuis bien avant la guerre en Ukraine. Elles sont relativement simples à monter. Il y a probablement eu une augmentation de ces attaques, mais ce n'est pas nouveau", souligne Laurent Mathy, professeur en cybersécurité et de système informatique à l'Université de Liège. Le problème, c'est qu'il n'est pas évident de contrer ces attaques: "Quel que soit le site web, cela consiste à le surcharger de demandes et c'est quelque chose d'extrêmement difficile de trier ces demandes, savoir quelles sont les bonnes ou les mauvaises", explique Axel Legay, professeur en cybersécurité à l'UCLouvain. 

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1 commentaire

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  • Il y a un moyen sûr de défense : arrêter de s'appuyer sur l'informatique pour tout et quitter internet pour passer aux intranets.

    roger rabbit
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