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De nouvelles actions ont été menées par les syndicats durant la nuit et samedi matin, dans le cadre du conflit social chez Delhaize. Le dépôt de Zellik et treize magasins ont été temporairement bloqués, a confirmé auprès de l'agence Belga le porte-parole de l'entreprise.
Du côté de la CNE, on se félicite d'avoir empêché les camions de Delhaize de quitter pendant cinq heures le dépôt de Zellik, durant la nuit de vendredi à samedi. "L'impact de cette action a été limité et ne pose aucun problème sur l'approvisionnement de nos magasins", affirme le porte-parole de l'entreprise. "Un huissier et la police locale sont intervenus pour mettre fin au blocage, dans un climat plutôt serein", a-t-il ajouté. Le syndicat chrétien relève par ailleurs l'intervention s'est faite sur base d'une ordonnance "préventive, datée du 13 septembre".
Samedi, entre treize (selon Delhaize) et une "quinzaine" de magasins (selon les syndicats) ont été bloqués, principalement à Bruxelles, mais aussi à Montigny et Nivelles, précise la CNE. La plupart ont entre-temps rouvert leurs portes à la suite d'interventions d'huissiers, ajoute l'enseigne.
Le front commun dénonce toujours ce qu'il qualifie de "mépris pour les propositions des travailleurs" de la part de la direction l'entreprise. Des assemblées générales auront lieu dès lundi dans les magasins afin de consulter le personnel quant à la proposition de protocole d'accord mise sur la table vendredi lors d'une réunion en présence du ministre de l'Emploi Pierre-Yves Dermagne.
A la sortie, les syndicats avaient cependant déjà déploré des mesures insuffisantes, ainsi que l'absence de discussions sur les points considérés comme essentiels par les représentants du personnel.
Les syndicats s'amusent à bloquer, à jouer avec des fumigènes. C'est marrant un jour, mais maintenant ça suffit ! La carrière des affiliés est en jeu et pendant qu'ils font grève, ils ne sont pas payés par l'employeur. En fin de grève, le travail non effectué doit l'être dans l'urgence et souvent il y a des marchandises périmées. à trier. Ces actions sont le reflet du manque d'intelligence et d'ouverture des syndicalistes.
roger rabbit