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La réunion entre agriculteurs, ministres et distributeurs s'est terminée: les agriculteurs sont-ils satisfaits?

Ce vendredi après-midi, les membres du secteur agricole, les différents ministres et les membres de l'industrie agro-alimentaire se sont réunis afin d'évoquer la colère des agriculteurs de ces derniers jours et tenter d'apporter des réponses. L’enjeu central de cette discussion était les prix dans le secteur agricole.

Du côté des agriculteurs, les revendications étaient claires : une augmentation des prix de certains produits, comme la viande, le lait ou encore les œufs, afin de ne plus produire à perte et ils exigent aussi que la grande distribution se fournisse en priorité en produits belges.

Aux alentours de 18h30, la réunion se terminait : quelles sont les premières réactions ? Quelles solutions ont pu être trouvées ? "Les agriculteurs attendaient beaucoup de cette réunion", rappelle notre journaliste Sarra El Massaoudi, qui a pu avoir Florian Poncelet à son micro, président de la Fédération des Jeunes Agriculteurs. "

"Satisfaits, on ne l'est pas encore vraiment, mais 1er mars, on se revoit pour voir s'il y a eu du progrès, au niveau du prix payé, notamment. C'est déjà une belle avancée, mais on reste encore sur notre faim, cela reste des promesses et pas des actes", explique-t-il. 

D'autres actions sont-elles à prévoir dans les prochains jours ? "C'est difficile à dire, nous nous concerterons en interne, et nous verrons", explique-t-il.

"Volontée forte"

Le ministre de l'Agriculture, Willy Borsus, a répondu avec clarté et détermination : "Tout d'abord, une volonté forte et partagée par l'ensemble des intervenants de permettre qu'à l'avenir, il y a une rémunération juste pour les producteurs. C'est un engagement collectif et le signal est évidemment très important."

Il a souligné que cette volonté se traduirait par des actions concrètes, citant notamment la modification de la loi sur les pratiques commerciales déloyales pour interdire certaines pratiques nuisibles à la rémunération des producteurs. Parmi ces pratiques figurent l'interdiction de la vente à perte et des promotions irréalistes qui ne permettent pas une juste rémunération.

De plus, des modifications de l'étiquetage seront apportées afin de permettre aux consommateurs de facilement identifier les produits d'origine belge, soutenant ainsi les producteurs locaux. Quant à la mise en œuvre de ces changements, le ministre a assuré que les travaux étaient déjà en cours et que tous les textes seraient finalisés et stabilisés définitivement d'ici le 1er mars prochain. Le ministre a confirmé que cette réunion portera sur les résultats des travaux menés, ainsi que sur la concrétisation des décisions prises lors de la réunion d'aujourd'hui.

Interrogé sur l'ambiance lors de la réunion, le ministre a déclaré : "Le dialogue était franc et constructif. Les participants étaient déterminés à trouver des solutions concrètes pour répondre aux attentes des agriculteurs."

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  • "se fournisse en priorité en produits belges" Non mais et quoi encore? Si le consommateur veut acheter un produit étranger, c'est son droit!

  • A en croire les quelques mous du cerveau liégeois qui ont été interviewés, le mouvement va se durcir : ils ont obtenu 55 cents, ils veulent un euro ! Paysans = jamais contents ! Il leur faut tout , tout de suite. Résultat : bientôt une grève des consommateurs qui vont se tourner vers des produits étrangers moins chers.

  • Non ; ils voulaient 1 euro le kilo . ¨Pourquoi pas 2 ou 3 . Déjà que le client aux prix actuels achète déjà de moins en moins de viande et surtout le bœuf . Pourquoi pas de discussion sur écart de TVA interpays .? 21 ou 6 %

  • ils commence à nous exaspérer ces pompes à frics jamais content ce gamin!