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L'agriculture intensive est-elle réaliste en Europe? "Contre les USA ou la Chine, on perd", indique ce professeur à l'UCLouvain

Quelles solutions pour le monde agricole qui, depuis quelque temps, exprime sa colère? Selon, Philippe Baret, ingénieur agronome et professeur à l’UCLouvain, l'avenir ne passe pas par l'agriculture intensive à grande échelle. "C'est une mauvaise idée en Europe car on ne sera jamais concurrentiel avec des pays comme les USA, la Nouvelle-Zélande ou l'Argentine car ils ont d'énormes superficies sans citoyens proches", dit-il. "Et la Chine qui a le pouvoir économique. Si on fait la guerre avec eux, à tous les coups, on perd."

Objectif qualité

Pour lui, la clé de la réussite de l'agriculture européenne, c'est la qualité et pas seulement l'objectif de produire beaucoup. "Produire moins et d'autres services", dit-il. "Le lien entre production et prix n'est pas évident. Ce n'est pas infini la croissance. On ne pourra pas toujours produire plus car les gens ne pourront pas manger plus. À cause de la démographie, mais aussi du fait que les gens mangent moins."

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Commentaires

2 commentaires

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  • on va quand même pas ou plus se goinfrer ...surconsommer pour faire plaisir aux cultos ?? ...dans tous les buisness une seule règle prime et existe ...la loi de l'offre et de la demande !! la terre est déjà surexploitée, en surproduction alimentaire vis à vis de la population mondiale !! les pays où on crève de faim; c'est du à la politique locale, nationale de ces pays !!

    paul leboulanger
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  • La première chose à faire, c'est d''assurer qu'on impose des normes identiques, strictes, sur tout l'alimentaire, aussi bien importé que local. Ensuite, assurer, au niveau UE, une sécurité alimentaire avec un mix de stock, de garanties de productions, etc. Pour le reste, importer des produits est un avantage et non un inconvénient. Vouloir limiter les importations, c'est mauvais pour le consommateurs (càd 99% de la population)

    Thierry Frayer
     Répondre