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La grève du personnel de cabine de Ryanair a débuté ce vendredi 30 décembre et entraînera l'annulation de 128 vols au départ et à l'arrivée de Brussels South Charleroi Airport (BSCA) jusqu'à dimanche.
Les hôtesses et stewards de la compagnie à bas coûts basés à Charleroi et Zaventem sont en grève pour le dernier week-end de décembre, ainsi que le dimanche 1er janvier, le samedi 7 et le dimanche 8 janvier. Le personnel entend dénoncer l'attitude du transporteur irlandais, qui refuse toujours de garantir le salaire minimum légal en Belgique.
"Notre employeur ne se soumet pas à la loi comme il le devrait", dénonce Robert (prénom d'emprunt), un steward de la compagnie. "Il ne nous permet pas de travailler dans de bonnes conditions."
"Mon salaire n'est pas bien calculé. Il manque plusieurs choses et quand on contacte Ryanair, ils disent qu'ils nous le paieront le mois prochain, puis ils oublient. Et le mois d'après, ils oublient encore", dénonce pour sa part Ivan, un autre steward. "Il y a des gens qui attendent depuis un an pour une petite partie de leur salaire."
Selon nos dernières informations, 23.000 personnes sont impactées par cette grève. Elles ont, normalement, toutes été prévenues à l'avance du maintien u de l'annulation de leur vol.
Si 128 vols ont déjà été annulés, ce nombre pourrait augmenter puisque les pilotes avaient annoncé qu'ils se joindraient à la grève si Ryanair faisait venir du personnel de l'étranger pour remplacer les grévistes, chose qu'a faite la compagnie.
"Certains avions sont partis, dont quelques-uns avec des équipages venus de l'étranger. Ce que nous estimons illégal", fulmine Didier Lebbe, secrétaire permanent CNE.
Test Achats a rappelé de son côté qu'en cas d'annulation, Ryanair est tenue de proposer aux passagers soit un vol alternatif, soit un remboursement. Les voyageurs peuvent également prétendre à une indemnité qui va de 250 à 600 euros par personne en fonction de la distance qui devait être parcourue par le vol.