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Les séances de psychomotricité, nécessaires au petit Matteo, ne sont pas remboursées: "J'ai dépensé 720€ en 2023", raconte sa maman

Contrairement à la Flandre, la situation est compliquée en Wallonie pour le remboursement des frais de psychomotricité. De nombreux parents peinent à payer le suivi de leurs enfants, alors que ces séances sont primordiales pour le bon développement des patients touchés par certainement problématiques. C’est le cas de la famille de Mattéo.                                                                                                                      
 

Matteo a neuf ans, et depuis quelques années, il suit des séances de psychomotricité. Diagnostiqué hyperactif avec un profil d'impulsivité et d'opposition par son neuropédiatre.


Le travail que le garçon effectue avec sa psychomotricienne est essentiel pour son développement et pour apaiser ses comportements. "Matteo est arrivé avec des problématiques d'agressivité,  dans des difficultés de comportement, dans ses relations avec les autress…", détaille Anne Piccin.

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Mattéo a suivi des séances individuelles pendant deux ans et a intégré désormais des séances de groupe. "Il faut que je me fasse plus d'amis."

Du côté des parents, on est très satisfaits de la prise en charge de leur fils. La relation familaile s'est nettement améliorée. 

Une prise en charge... minimale

Mais un problème majeur subsiste: le coût des séances. Contrairement à la Flandre, elles sont peu remboursées par les mutuelles en Wallonie. "Nous payons actuellement une séance chez Anne, 40 ans et nous sommes remboursés 3,75€ pour un maximum de 100 séances par an", indique Sandrine, la maman de Matteo. "Pour l'année 2023, cela m'a coûté 720€ et j'ai été remboursée 67,50€." Un montant particulièrement onéreux, qui pose un réel problème dans l'accessibilité du traitement en psychomotricité. 

Pourquoi les psychomotriciens ne sont-ils que si peu remboursés? "Nous ne sommes pas reconnus comme des paramédicaux au niveau  fédéral, ce qui fait qu'on est bloqués par les remboursements de la sécurité sociale de l'Inami", explique Sabine Vandencasteele, co-présidente de l'Union professionnelle belge des psychomotriciens. "Ce sont uniquement les mutuelles qui remboursent des montants limités."

Côté flamand, ce sont les kinés qui effectuent les séances de psychomotricité. Celles-ci sont donc prises en grande partie en charge. 

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Commentaires

1 commentaire

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  • Ben non, pour ça, ils n'ont pas d'argent, car, c'est quelque chose d'utile et nécessaire, mais pour des bêtises et futilités, ça, il n'y a pas de problème... Ils savent en trouver!!!

    Eddy PONDANT
     Répondre