Des membres du personnel de Delhaize et des syndicalistes se sont rassemblés, de manière spontanée, cet après-midi devant le dépôt Delhaize de Zellik. La raison reste la même : le désaccord concernant la vente des 128 magasins Delhaize sur notre territoire.
L'action, dont l'objectif est d'empêcher des camions de sortir du dépôt pour approvisionner les magasins, est présentée "comme spontanée" et émanant directement de travailleurs de Delhaize excédés, alors que ne cesse de s'envenimer le conflit social né de l'annonce, début mars, par la direction de son intention de mettre sous franchise ses 128 magasins intégrés en Belgique. Le dépôt de Zellik a déjà été bloqué à plusieurs reprises dans le cadre d'actions du front commun syndical.
"C'est une action spontanée, dans le but de montrer la solidarité suite à la vente des 128 magasins de Delhaize", explique Stéphane Breuglemans, coordinateur CNE pour Liège. "Le combat va être long, dur, on ne peut pas laisser tomber. Le lion, on en a mangé pendant 10, 20, 30 ans, on a la rage et on ne souhaite pas perdre nos acquis sociaux".
Actuellement, 21 magasins restent fermés en Belgique, les autres ont rouvert les uns après les autres. "La direction tente de nous épuiser, on nous a envoyé les huissiers, on nous prive de toilettes", déplore-t-il. "Mais on modernise l'action, on bloque les dépôts à Zellik et on va se faire relayer. On compte rester le plus longtemps possible, nous sommes tous en colère, tristes et déçus".
"Nous contestons toujours"
Même son de cloche chez une autre syndiquée CNE. "Nous contestons toujours cette décision de franchiser les magasins Delhaize alors qu'ils font toujours de très bons profits", explique Anne Burnay, qui travaille dans le Delhaize d'Aywaille depuis 25 ans. "Nos magasins sont viables. Nous sommes en colère contre le mépris constant et du manque du respect de la direction."


Courage à eux, je les comprends tellement. Les riches actionnaires veulent toujours s'engraisser le plus et vu la situation déja délicate des travailleurs avec l'inflation, on finira par voir disparaitre la malheureuse classe moyenne. C'est honteux ce qui se passe dans ces multinationales.