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"Pas moyen de résister": comment Morena est devenue complètement accro au shopping

Morena est une jeune femme coquette mais surtout une accro au shopping. Tous les jours, elle consulte les sites de magasins et se rend en boutique afin d'assouvir ses pulsions. Et toutes les excuses sont bonnes pour justifier ses achats.

Dans les allées du centre commercial de Charleroi, Morena est un visage connu des vendeurs. Et pour cause, à 24 ans, cette jeune femme se rend plusieurs fois par semaine en boutique, en complément des sites marchands qu'elle consulte dès le réveil, afin d'être sûre de ne louper aucune bonne affaire. Pour cette jeune diplômée, se rendre au centre commercial s'assimile au "paradis"... devenu un enfer.

Achats "compulsifs"

Morena est addicte au shopping. En France, cette addiction concernerait 5% de la population, et 8% des étudiants. Plus qu'un simple loisir, celle qui vient d'être diplômée dans l'événementiel parle elle-même de comportements "compulsifs." La jeune femme se rend dans les boutiques de vêtements, achète sans trop réfléchir et sans même essayer. "Pas moyen de résister, je trouve toujours quelque chose à acheter", sourit-elle. "Je sais que ça m'ira."

Victime de sa surconsommation, Morena a reconnaît ne "pas du tout" avoir besoin de tout ce qu'elle achète. "Ça fait plaisir, ça fait des nouvelles pièces dans le dressing", affirme-t-elle en haussant les épaules.

"Mamie est ma complice"

Mais cette accro au shopping est consciente de son travers. Au point même d'utiliser des stratagèmes pour ne pas trop attirer l'attention de ses parents, chez qui elle vit encore, sur ses achats abusifs. "C'est trop facile, oui, en quelques clics, j'ai les promos, les bons plans..." Pour ne pas affronter le jugement de sa mère, c'est chez sa grand-mère que Morena fait livrer ses nombreuses commandes en ligne. "Mes parents ne sont pas contents que je reçoive autant de colis par semaine, donc mamie est ma complice", avoue-t-elle.

À peine le pas de la porte de sa grand-mère franchi, la jeune femme se rue vers les paquets qui l'attendent et les arrache avec détermination : dedans, elle y trouve un chemisier à 60€, une robe à 45€ et une ceinture à 130€... En tout, Morena effectue une dizaine de commandes en ligne chaque mois, sans compter ceux effectués en boutique.

Et comme toute addiction, celle-ci a un coût. Pour financer ses dépenses, Morena a toujours travaillé comme étudiante. Elle compte aussi sur le soutien financier de ses parents.

Bientôt une solution

Mais les choses vont bientôt changer puisque Morena va s'installer à son compte et prendre son indépendance financière. Alors elle a décidé de prendre les choses en main...

Retrouvez le Grand Format "Quand le shopping devient une drogue" sur RTL Play.

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1 commentaire

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  • Cette dame a le choix entre deux solutions: attendre les huissiers ou entreprendre une thérapie chez un psy.

    Jean-Luc Rolland
     Répondre