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Il pulvérise son adversaire et le met KO en 9 secondes: ce combattant belge nous raconte son exploit démentiel en MMA

Patrick Habirora, retenez ce nom si vous êtes un fan de sports de combat. Le Belge est en train de monter en puissance et se dessine comme l'un des grands noms en devenir du MMA, cet art matial qui, lui aussi, est en pleine progression dans le monde du sport.

Habirora avait fait le buzz en novembre dernier, en plein duel dans le Championnat d'Europe de la discipline. Intenable sur le ring, il avait terrassé son adversaire en le mettant KO après 9 secondes seulement. De quoi faire le tour du monde presque instantanément. "Je suis le premier surpris, je continue à le frapper alors qu'il est par terre, mais je ne me rends pas compte, je regarde autour de moi pour comprendre ce qu'il se passe", plaisante-t-il au micro de Serge Vermeiren.

Cette humiliation l'a fait exploser sur les réseaux sociaux. "Le téléphone n'a pas arrêté de vibrer, une heure après le combat, jusqu'à ce que mon coach confisque mon téléphone", nous confirme le jeune homme de 21 ans. Nous l'avons rejoint à l'un de ses entraînements, pour tenter de comprendre ce qui peut faire la force d'un bon combattant de MMA.

"Le mieux, c'est d'être complet", précise-t-il, évoquant les nombreuses disciplines qui composent le MMA, à savoir la boxe anglaise, la lutte ou encore la boxe. "Si on n'est pas complet, il faut en avoir deux où on excelle vraiment pour compenser les lacunes qu'on a dans les deux autres", précise-t-il, affirmant qu'il faut ensuite contrôler le combat pour rester dans les disciplines que l'on maîtrise.

Les sports de combat, ce sont aussi des exutoires, parfois. C'est le cas pour Thalya Culot. Cette jeune belge est devenue championne du monde junior de boxe thaï à 16 ans seulement. Un sport qu'elle a découvert tôt et qui l'a sorti d'une situation infernale. "J'étais quelqu'un de très réservé. Avec la boxe, j'ai pu avoir un plus gros caractère, plus de confiance", précise-t-elle. En deuxième secondaire, la jeune fille est victime de harcèlement et se réfugie dans son sport, qui lui offre une bouffée d'air et l'aide à surmonter cette douloureuse épreuve, en lâchant toutes ses émotions sur un ring.

Aujourd'hui, elle s'entraîne avec sa sœur, Célia. Et les deux savent comment se motiver. "Quand on a une petite dispute juste avant, il y a une petite colère et on réagit sur le ring", précise le duo, qui reconnaît se tirer vers le haut mutuellement. Thalya et Patrick ont le même sentiment: les sports de combat jouissent d'une mauvaise réputation, malgré un encadrement de plus en plus strict et "contraignant".

Leur objectif ? Par leurs succès, de le prouver en faisant la promotion de disciplines qu'ils défendent ardemment. 

 

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