Nous vous en parlions hier, un panneau routier fait polémique en Flandre : il avait toujours indiquait "Luik" mais depuis peu, il a été changé en "Liège". L'idée était de simplifier les choses, car en Belgique, les panneaux routiers sont parfois très compliqués à comprendre : par exemple, en Wallonie, on peut lire sur un panneau Tongres et Crisnée. Une fois arrivé en Flandre, Crisnée ne change pas, mais Tongres devient Tongeren.
Il y a d'autres exemples, plus simples que d'autres : Namur devient Namen, Courtrai qui devient Kortrijk.. Dans certains cas, c'est moins évident, surtout pour les touristes étrangers : Bergen c'est Mons, Rijsel correspond à Lille et Borgwirm, c'est Waremme.
Toutes ces complications sont prévues par la loi. "Tout panneau directionnel, qui est une communication au public, est soumis à ce qu'on appelle l'emploi des langues en matière administrative. Donc, les noms de villes, de manière générale, sur les panneaux doivent être indiqués dans la langue de la région concernée exclusivement", note Héloïse Winandy, porte-parole de la Sofico.
À cela, il faut ajouter le code de la route qui, dans une logique inverse, impose pour les villes à l'étranger la langue du pays concerné. On ne verra donc pas Aix-la-Chapelle sur les plaques, mais uniquement Aachen.
En Flandre, après le coup de gueule de la ministre flamande de la Mobilité, le panneau Liège va donc à nouveau être transformé en Luik. Mais il faut savoir qu'un simple panneau coûte, installation comprise, environ 300 euros, multipliés par les dizaines de milliers de panneaux dans le pays, ça aurait pu coûter fort cher...
Logique belge quand tu nous tiens,on va encore être la risée partout dans le monde
Alain Schmit