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Ce mercredi 21 décembre est la journée la plus courte de l'année. Le soleil se couche à 16 h 39. Généralement, cette période durant laquelle il fait noir plus tot est propice aux cambriolages. En moyenne, il y en a 30 % en plus pendant l'hiver. Pour contrer cela, de plus en plus de riverains publient des photos et vidéos sur des groupes Facebook quand ils sont témoins de méfaits ou lorsqu'ils suspectent quelque chose dans leur quartier.
Il y a quelques jours, un cambriolage a eu lieu dans une boucherie à Chimay à 2 h 30 du matin. Les voleurs ont forcé la caisse automatique du commerce. Ils sont repartis avec 1500 euros. Les images de vidéo-surveillance ont été partagées sur Facebook. L'objectif était de retrouver au plus vite les suspects.
"On regarde instinctivement pour voir ce qui s'est passé et ensuite, on se dit peut-être que ça va aider, mais malheureusement, ils sont vraiment bien camouflés", explique Aurore Buyle, gérante de la boucherie.
De plus en plus de vidéos sont postées sur des groupes de citoyens d'un même localité créés sur Facebook. "Il y a quelques jours, une voiture a été brisée et en 30 minutes, il y avait quelqu'un qui l'avait vue et on a pu intercepter la personne qui avait fait ça", explique un passant.
Mais que peut-on vraiment publier sur les réseaux sociaux ?
Il faut faire attention aux dérives en cas de diffusion de photos ou de vidéos sur les réseaux sociaux, avertit Armand Tossings, inspecteur principal à la police de Liège - service prévention. "On peut donner des images de cambriolage évidemment quand les gens ne sont pas reconnaissables ou on peut ne pas donner d'images, mais dire: "attention, j'ai été cambriolé", et donner quelques conseils, car souvent, il y a eu des petites imprudences. Mais à partir du moment où les visages sont reconnaissables, on ne peut pas les mettre sur les réseaux sociaux", précise Armand Tossings.
Si vous êtes témoin d'un vol ou d'une agression, il faut appeler la police avant tout et déposer une plainte au commissariat ou en ligne.